Gazette des beaux-arts . rare de nos jours. Nayant pas adopté toutes ses conclusions et layantengagé moi-même à imprimer son travail, il le fit paraître, en 1846, dans le Messagerdes sciences et des arls^ puis le publia sous forme de brochure. Dix ans après, de nou-velles découvertes linduisirent à refondre son étude, qui composa six articles dans laRevue universelle des beaux-arts et lui fournit la matière dune seconde encore M. Alphonse Wauters qui a rédigé la monographie de Rogier van derWeyden dans VHistoire des peintres de toutes les écoles. Les documents trouvés àTournay on


Gazette des beaux-arts . rare de nos jours. Nayant pas adopté toutes ses conclusions et layantengagé moi-même à imprimer son travail, il le fit paraître, en 1846, dans le Messagerdes sciences et des arls^ puis le publia sous forme de brochure. Dix ans après, de nou-velles découvertes linduisirent à refondre son étude, qui composa six articles dans laRevue universelle des beaux-arts et lui fournit la matière dune seconde encore M. Alphonse Wauters qui a rédigé la monographie de Rogier van derWeyden dans VHistoire des peintres de toutes les écoles. Les documents trouvés àTournay ont complété ses recherches. Au lieu de le citer vingt fois, jai pensé quunedéclaration générale vaudrait mieux et serait suffisante. Pour les tableaux, tapisserieset miniatures, pour tout ce qui concerne les deux manières du peintre, jai parlé da-près les œuvres mêmes et daprès nies observations personnelles. ALFRED MICHIELS. ECOLE DE MODENE ROSEX DIT NIGOLETO DE MODENE GRAVEUR DU XV!» ODÈNE, à la fin du xV siècle, obéissait àHercule I, qui exerça pendant toute ladurée de son règne, de li71 à 1505, unegrande et glorieuse influence sur le mouve-ment intellectuel et artistique de des lettres, il appela et retint près delui Titus et Hercule Vespasianus Strozzi,Boiardo et bien dautres savants illustres,quil encourageait à traduire les manuscritsgrecs et latins récemment découverts. Cest à son initiative que lon doitles premières publications en langue italienne des pièces de Térence etde Plante, quil fit représenter à grands frais sur son théâtre. Passionnépour la musique, il entretenait une troupe nombreuse de chanteurs,presque tous français. Grand amateur dart, il fit construire de somp-tueux palais, que ses peintres couvraient de fresques. Alphonse I hérita des goîits de son père. Le palais du Belvédère,quil fit élever sur une île du Pô, avec ses marbres et ses peintures desDosso Dossi, est la preuve


Size: 1590px × 1571px
Photo credit: © The Reading Room / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookcentury1800, bookpublisherparissn, booksubjectart, bookyear18