. Primerose. ait ce quecontient sa bourse, et jusquà sa cou-leur et ses Quel pouvoirsurnaturel la pu si bien instruire ?et sil sait tout cela, il sait donc aussi li)2 PRIMEROSE. qui elle est, il connaît donc sa honteet ses Son imagination sefrappe et parcourt rapidement un es-pace immense. Elle tombe à genouxà la place même où elle se trouve,et tendant ses mains tremblantes versle vieillard : â O mon pere^ sécrie-t-elle, pardonnez-moi^ bénissez-moi !...â Releve-toi, mon enfant, dit le vieil-lard eu souriant ;⢠reviens, reviens;ne me crains pas ; je ne saurai rien


. Primerose. ait ce quecontient sa bourse, et jusquà sa cou-leur et ses Quel pouvoirsurnaturel la pu si bien instruire ?et sil sait tout cela, il sait donc aussi li)2 PRIMEROSE. qui elle est, il connaît donc sa honteet ses Son imagination sefrappe et parcourt rapidement un es-pace immense. Elle tombe à genouxà la place même où elle se trouve,et tendant ses mains tremblantes versle vieillard : â O mon pere^ sécrie-t-elle, pardonnez-moi^ bénissez-moi !...â Releve-toi, mon enfant, dit le vieil-lard eu souriant ;⢠reviens, reviens;ne me crains pas ; je ne saurai rienque ce que tu voudras me dire; jeveux tout devoir à ta confiance, je neveux user de mon pouvoir que pourta consolation et ton bonheur â.Ces mots rassurent Primerose : lairdu vieillard était si touchant, sonvisage portait une telle empreinte debonté et de noblesse, ses yeux ver-saient de si consolantes Pri-merose, tremblanteet le regard baissé,se rapproche timidement de lui, se .^y, \./rt/uy. PRIMEROSE. I 53 met à genoux à ses côtés , et attenden silence les ordres de cet ami duciel.âAllons, enfant, lui dit lher-mite en lui donnant légèrement deuxou trois coups caressants sur sa jouecolorée; remets-toi là , et continue unrepas qui test nécessaire : nous cause-rons après, si tu veux; mais sur-toutne me crains pas ; je serai aussi peucurieux, aussi discret que tu le vou-dras. Primerose subjuguée obéit sans ré-pondre, reprend les fruits quelle avaitquittés et les achevé, sans oser en-core regarder le trop pénétrant her-niite.âEh bien ! mon fils, lui dit lher-mite, tu noses donc pas encore fixerles yeux sur moi ? Ãcoute, je ne veuxj)as te faire de peine, quoique tu menaies fait une bien grande tantôt envoulant me quitter ; mais, mon en-fant, souviens-toi donc que le consen- l54 PRIMEROSE. tement seul fait le crime. Levé hardi-ment les yeux vers le ciel ; il te voitsans courroux


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