. Essai historique, philosophique et pittoresque sur les danses des morts suivi d'une lettre de M. C. Leber et d'une note de M. Depping sur le méme sujet. se veuve. Ces lugubres icalchmen exis-tent encore dans quelques lieux de la France •.Les clocheteurs des trépassés furent suppri-més à Paris, vers la fin du wii siècle, et leur Le poète Saint-Amant, dans une pièce intitulée La Nuit, seplaignait, dans les vers suivants, dun de ces sinistres hurleurs,dont les cris épouvantaient les enfants et troublaient un rendez-vous nocturne : Le clochetnii* des trépassez. Sonnant de rué en rue ,De frayeur


. Essai historique, philosophique et pittoresque sur les danses des morts suivi d'une lettre de M. C. Leber et d'une note de M. Depping sur le méme sujet. se veuve. Ces lugubres icalchmen exis-tent encore dans quelques lieux de la France •.Les clocheteurs des trépassés furent suppri-més à Paris, vers la fin du wii siècle, et leur Le poète Saint-Amant, dans une pièce intitulée La Nuit, seplaignait, dans les vers suivants, dun de ces sinistres hurleurs,dont les cris épouvantaient les enfants et troublaient un rendez-vous nocturne : Le clochetnii* des trépassez. Sonnant de rué en rue ,De frayeur rend leurs cteiirs ^laeez , Bien que leur eorps eu sue ;Kt mille chiens , oyant sa triste vois , Lui répondent à longs abois. Os tons ensemble confondu» Font des accords funèbres ,Dont les acceus sc-nt epaudtis En lhorreur des ténèbres ,Que le silence abandonne à ce bruit, Qui repouuante et le destruit. Lugubre couniei du Pesllu,hUVov des aiue» lasihis , SUR LES DANSES I>ES MORTS. 151 costume différait de celui dont nous parlions,dabord par la forme, puis par linterversion dublanc et du noir, leur dalmatique étant de cette. première couleur et ses funèbres ornements dela seconde; variété qui se remarquait également Qui si sonnent, soir rt malin , Ménfillfs fl me fasches ,Va fane aillenrs, rn^eanc- île Drinon , Ton vain cl lia^iqne s<mion. ^ Les Œuvres du sieur de Saint-Amant ; Paris, G. De Luvne,in-l2,p. 90. ) 1 52 KSSAl mSTOHlQLË dans beaucoup dautres endroits de la Franceet des Pays-Bas . Dans les villes où se trouvaient des pénitents,un frère était ordinairement chargé de cet em-ploi. A propos de ces derniers, il est difficile dima-giner combien le tableau vivant que présententnos grandes villes dans leur population , répan-due parmi les rues et les places publiques, aperdu de sa singularité depuis la suppressionde certaines associations dévotes, et surtout desordres religieux. On disait proverbialement àParis quil ne sécoula


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