. Sur le Haut-Congo . e nos ennemis, et je ne sais pas exactement où ils vous assure que je ne dors guère. Depuis huit jours, nous subissons des pluies torrentielles qui nefont quaggraver ma dysenterie. Je ne me soutiens que par dubouillon au riz et un peu de vin de Porto. Le lendemain, nous traversons le fleuve vers la rive gauche etnous doublons le confluent du Lolami. Partout, la population est ami-cale et sans défiance. Cest de bon augure. La contrée devient vrai-ment belle, avec ses rives relevées, avec ses îlots verdoyants et moinstouffus que les grandes îles daval et ses innombr


. Sur le Haut-Congo . e nos ennemis, et je ne sais pas exactement où ils vous assure que je ne dors guère. Depuis huit jours, nous subissons des pluies torrentielles qui nefont quaggraver ma dysenterie. Je ne me soutiens que par dubouillon au riz et un peu de vin de Porto. Le lendemain, nous traversons le fleuve vers la rive gauche etnous doublons le confluent du Lolami. Partout, la population est ami-cale et sans défiance. Cest de bon augure. La contrée devient vrai-ment belle, avec ses rives relevées, avec ses îlots verdoyants et moinstouffus que les grandes îles daval et ses innombrables flottilles depécheurs. Vers neuf heures et demie, des natifs mengagent à me préparerau combat. (1) Des Falls. LES STANLEY-FALLS 449 — Les Arabes, disent-ils, ont très près dici un camp de centhommes. Cest exact. A cinq kilomètres de là, à Yaporo, je découvre leposte des Arabes : des pirogues, dressées sur le sol, y forment desabris de tirailleurs. Les robes blanches et les fez rouges circulent. Le sous-lieutenant Dhanis. hâtivement. Évidemment, on ne nous attendait pas; les brigandscourent précipitamment aux armes. De la rive à mon petit vapeur, il y a bien cent cinquante mè préoccupé de ne pas révéler la valeur de mes munitions àma troupe, je défends de tirer, et joblique insensiblement. Et pourgarder une contenance digne, jordonne de ralentir à it)0 TROISIÈME PARTIE « Pan ! pan ! pan ! » Nos adversaires ont commencé un feu peu projectiles tombent autour de nous, mais sans nous à larrière, je prends mon express-riffle et, seul, je ripostesans me presser, car mes cartouches sont précieuses. Le feu desArabes continue sans plus de succès ; mes hommes brûlent de leurrépondre. Je leur dis : — Vous êtes des enfants. Voulez-vous les ftiire enrager? Eh bien!éclatez tous de rire, mais là, bruyamment, dun rire de méprisaccentué. Et mes soldats, émerveillés de lidée, sen donn


Size: 1388px × 1800px
Photo credit: © Reading Room 2020 / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookcentury1800, bookdecade1880, bookidsurlehautcon, bookyear1888