Histoire de l'art dans l'antiquité: Égypte, Assyrie, Perse, Asie Mineure, Grece, Etrurie, Rome . x. lescouloirs et les chambres des grandes pyramides. \ Saqqarah, les ar-chitectes des mastaba ont été plus modestes. \ pari les cas où lon nepouvait pas faire autrement, comme, par exemple, pour les plafonds elpour certaines architraves, on n\ trouve que des blocs ordinaires dune LES MASTABA. 175 hauteur moyenne de 0,50, avec une largeur et une profondeur propor-tionnées. « Comme les lombes de pierre, celles de brique sont de deuxsortes. Les plus négligées sont en briques jaunâtres, les plus soign


Histoire de l'art dans l'antiquité: Égypte, Assyrie, Perse, Asie Mineure, Grece, Etrurie, Rome . x. lescouloirs et les chambres des grandes pyramides. \ Saqqarah, les ar-chitectes des mastaba ont été plus modestes. \ pari les cas où lon nepouvait pas faire autrement, comme, par exemple, pour les plafonds elpour certaines architraves, on n\ trouve que des blocs ordinaires dune LES MASTABA. 175 hauteur moyenne de 0,50, avec une largeur et une profondeur propor-tionnées. « Comme les lombes de pierre, celles de brique sont de deuxsortes. Les plus négligées sont en briques jaunâtres, les plus soignéesen briques noires. Les briques jaunâtres sont faites de sable mélangéde cailloux et dun peu de limon; les briques noires sont faites de terrepure et de paille. Les premières sont toujours assez petites (0m,22x 0M1 x 0m,07); les secondes sont plus massives (0m,38 X 0m,18x 0,11). Les unes et les autres ne sont que séchées au soleil. Lesbriques jaunâtres paraissent avoir été les plus anciennement employées,et leur usage, propre h lAncien Empire, commence et finit avec 100. — Le MastaluU-sl-Faraoun. Les briques noires, au contraire, napparaissent guère quavec la se-conde moitié de la quatrième dynastie. On ne les emploie alors quepar exception; mais plus tard, sous la dix-huitième dynastie et les sui-vantes, sous les Saïtes et sous les Grecs, elles sont les seules dont onse servira. » Quils soient en pierre ou en brique, les mastaba accusent, dansleur construction, une négligence qui ne laisse pas que détonner. Étantdonnées les idées des Egyptiens sur la vie doutre-tombe, la préoccu-pation dominante de larchitecte devait être dassurer la perpétuité dumonument funéraire et, par suite, la conservation du dépôt quil recou-vrait ; nous aurons à constater, dans tout le cours de cette description,le caractère minutieux des mesures prises en vue dobtenir ce résultat.« Or les mastaba ne sont soignés quà lextérieur. Quant au noyau, il


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