Traité de chirurgie . s lengorgement des ganglions sous-maxillaires, quiapparaît en même temps que le chancre, et persiste après sa disparition. Le chancre de la région j)ostérieure ne donne pas lieu à des symptômesparticuliers, et est généralement méconnu. On ne lobserve habituellementquà sa période de décroissance, lorsque les accidents secondaires ont déjàapparu, et ont déterminé lexamen rhinoscopique, pour rechercher le siège delaccidenl primitif. Les signes généraux sont ceux de la syphilis; il existe de la céphalée, delanémie, et finalement on voit apparaître les éruptions caractéristiqu
Traité de chirurgie . s lengorgement des ganglions sous-maxillaires, quiapparaît en même temps que le chancre, et persiste après sa disparition. Le chancre de la région j)ostérieure ne donne pas lieu à des symptômesparticuliers, et est généralement méconnu. On ne lobserve habituellementquà sa période de décroissance, lorsque les accidents secondaires ont déjàapparu, et ont déterminé lexamen rhinoscopique, pour rechercher le siège delaccidenl primitif. Les signes généraux sont ceux de la syphilis; il existe de la céphalée, delanémie, et finalement on voit apparaître les éruptions caractéristiques de lapériode secondaire. Le chancre nasal ne présente dans son évolution rien qui le distingue duchancre des autres régions. Il disparaît sans laisser de cicatrice, et cest à tort,probablement, que Jullien attribue à un chancre syphilitique un cas de perfo-ration de la cloison. Seul, le chancre de lorifice postérieur peut déterminer deslésions persistantes de la trompe FiG. 508. Chancre de laile du nez. (Musée Saint-Louis,Hillairel.) Le pronostic de la syphilis ne paraît pas être modifié par le siège de lacci- SYPHILIS DU NEZ ET DES FOSSES NASALES. 659 (lonl initial (), et la mort obsorvée chez une malade atteinte de chancre du nezsexplii[ue par lAg-e (soixante-dix ans) et létat général du sujet, sans quon aità faire entrer eu liîi^ne de compte le siège du chancre. Le diagnostic est toujours facile surtout (piand le chancre siège au tégumentexterne. La rapidité dévolution de la tuméfaction, lengorgement ganglionnaireprécoce, ne permettent pas la confusion avec une ulcération cancéreuse, dautantque lapparilion des autres signes de syphilis, coïncidant avec la régression duchancre, viendrait lever tous les doutes. Mais en présence dune ulcération dunez, avant dadmettre sa nature syphilitique, il faut attendre lapparition de laroséole et des autres signes de la période secondaire. Le chancre de la muqueu
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