. Les bons enfants . anier un vacarmeépouvantable, et la main du voleur sera prise parle couvercle de façon à ne pouvoir la retirer. Maisil faut de lobscurité pour cette opération. Em-portez les lumières dans la chambre à côté et lais-sez-nous la porte à peine entrouverte, seulementpour voir la table et pouvoir trouver le panier. » Arnaud (le valet de chambre) emporta les lampes ;on y voyait à peine assez pour ne pas se cognerles uns contre les autres. « Commencez, mes enfants », dit le père. Les enfants savancèrent, plongèrent la maindans le panier et retournèrent à leur place. Lesdomestiques


. Les bons enfants . anier un vacarmeépouvantable, et la main du voleur sera prise parle couvercle de façon à ne pouvoir la retirer. Maisil faut de lobscurité pour cette opération. Em-portez les lumières dans la chambre à côté et lais-sez-nous la porte à peine entrouverte, seulementpour voir la table et pouvoir trouver le panier. » Arnaud (le valet de chambre) emporta les lampes ;on y voyait à peine assez pour ne pas se cognerles uns contre les autres. « Commencez, mes enfants », dit le père. Les enfants savancèrent, plongèrent la maindans le panier et retournèrent à leur place. Lesdomestiques en firent autant chacun à leur tour;on nentendait rien. Michel vint le dernier. Quandil eut fini, on lentendit pousser un soupir de sa-tisfaction. « Apportez les lumières », dit le père. Arnaud rapporta les lampes. « Levez tous la main que vous avez plongéedans le panier. » Toutes les mains se levèrent; elles étaient cou-vertes de farine. Michel seul avait la main proprecomme .Michel vint le derniei. i:. LES BONS ENFANTS 227 (c Nous avons des mains de meunier ! sécrièrentles enfants. — Tenez, regardez Marc, il a de lafarine partout. — Et le cuisinier aussi ! Et Philippe,son habit en est plein ! — Cest Michel qui est le voleur, dit le papa ensavançant vers lui. — Moi, monsieur! répondit Michel panier na pas bougé; personne na rien en-tendu; jai retiré ma main comme les autres. — Parce que tu nas pas osé, te sentant cou-pable, la plonger dans le panier; tu as cru à ce quejavais annoncé. Le panier contient simplement dela farine ; ceux qui navaient aucun sujet de craintese sont couvert la main de farine; toi, qui te sen-tais coupable, tu as craint dêtre découvert et tuas laissé ta main sous la serviette sans ouvrir lepanier. » M. dAurlin se tourna vers le père de Michel :« Je chasse votre mauvais garnement de fils, luidit-il. Quil soit parti demain matin. — Monsieur est bien sévère pour mon pauvre


Size: 1244px × 2010px
Photo credit: © Reading Room 2020 / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bo, bookauthorcomtessede17991874, bookcentury1800, bookdecade1890