. Mémoires de la Société historique de Montréal [microforme]. Sciences naturelles; Natural history. QUEUEC. SI lois, ils ont cru rotvouver ou elle une vieille connaissance de la Tartario (1). ^ , ,,. Cette conjecture parait vraisemblable, si l'on considère que plusieurs établissements au Canada se trouvent sous la même latitude que les parties de la ïartarie chinoise et de la Chine, où le vrai Gimeng croît à l'état sauvage. Ils ont trouvé le même Ginaeng sauvage en abondance dans plusieurs régions de l'Amérique du nord, dans les forets des possessions françaises et anglaises. C


. Mémoires de la Société historique de Montréal [microforme]. Sciences naturelles; Natural history. QUEUEC. SI lois, ils ont cru rotvouver ou elle une vieille connaissance de la Tartario (1). ^ , ,,. Cette conjecture parait vraisemblable, si l'on considère que plusieurs établissements au Canada se trouvent sous la même latitude que les parties de la ïartarie chinoise et de la Chine, où le vrai Gimeng croît à l'état sauvage. Ils ont trouvé le même Ginaeng sauvage en abondance dans plusieurs régions de l'Amérique du nord, dans les forets des possessions françaises et anglaises. Cette plante aime l'ombre et croît dans un terreau profond et riche ; un sol humide ne lui convient pas pins qu'un sol élevé. Elle n'est pas très commune partout, et parfois on la cherchera inutilement pendant l'espace de plusieurs mil- les sans en découvrir un seul pied, mais là où elle croît on la trouve toujours en abondance. Elle fleurit en mai et juin, et ses baies sont mûres à la fin d'août. Elle se transplante facilement, prospère môme dans un nouveau terrain. Quelques personnes ici qui en ont ramassé des graines et les ont semées dans leurs jardins potagers m'ont dit qu'elles sont restées dans la terre un ou deux ans avant de lever. Les Iroquois ou cinq |six) nations donnent au ginseng le nom de Garangtoging, ce qui signifie, dit-on, un enfant, la racine de cette plante ayant quelque peu la forme d'un enfant ; mais il y en a qui croient plutôt qu'ils veulent désigner par ce nom la cuisse et la jambe, à quoi, en eflet, elle ressemble singulière- ment. Les Français s'en servent pour la cure de l'asthme, il) Entre aiilres lo P. Jarloux, (jiii avait l'ail un voyngo cii Tarlarlo en 1701), el le P. Lalilau, qui reconnut le ginseng dans les forets du Canada en 1715. La racine de cette plante ijui se vendait alors au poids de l'or en Cfiine, devint bientôt l'un îles articles les plus


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