. La comédie humaine . Granville avait en sa possession leslettres contenues en trois paquets cachetés et intacts. Maislimportance de cette affaire, lespèce de confession deJacques CoIIin lui avait fait oublier la promesse de gué-rison de madame de Sérisy. Jacques CoIIin éprouva, quand il fut dehors, un senti-ment incroyable de bien-être. II se sentit libre et né pourune vie nouvelle; il marcha rapidement du Palais à légliseSaint-Germain-des-Prés, où la messe était finie. On jetaitleau bénite sur la bière, et il put arriver assez à tempspour faire cet adieu chrétien à la dépoui


. La comédie humaine . Granville avait en sa possession leslettres contenues en trois paquets cachetés et intacts. Maislimportance de cette affaire, lespèce de confession deJacques CoIIin lui avait fait oublier la promesse de gué-rison de madame de Sérisy. Jacques CoIIin éprouva, quand il fut dehors, un senti-ment incroyable de bien-être. II se sentit libre et né pourune vie nouvelle; il marcha rapidement du Palais à légliseSaint-Germain-des-Prés, où la messe était finie. On jetaitleau bénite sur la bière, et il put arriver assez à tempspour faire cet adieu chrétien à la dépouille mortelle decet enfant si tendrement chéri, puis il monta dans unevoiture, et accompagna le corps jusquau cimetière. SPLENDEURS ET MISÃRES DES COURTISANES. 289 Dans les enterrements, à Paris, à moins de circonstancesextraordinaires, ou dans les cas assez rares de quelque cé-lébrité décédée naturellement, la foule venue à léglise di-minue à mesure quon savance vers le Père-Lachaise. On .<^^:r:^^5^. a du temps pour une démonstration à léglise, mais cha-cun a ses affaires et y retourne au plus tôt. Aussi, des dixvoitures de deuil, ny en eut-il pas quatre de le convoi atteignit au Père-Lachaisc, la suite ne secomposait que dune douzaine de personnes, parmi les-quelles se trouvait Rastignac. XVI. 19 2(?0 SCENES DE LA VIE PARISIENNE. â Cest bien de lui être fidèle, dit Jacques CoIIin à son ancienne connaissance. Rastignac fit un mouvement de surprise en trouvant là Vautrin. â Soyez cafiiie, lui dit lancien pensionnaire de ma-dame Vauquer, vous avez en moi un esclave, par cela seulque je vous trouve ici. Mon appui nest pas à dédaigner,je suis ou je serai plus puissant que jamais. Vous avez filévotre câble, vous avez été très-adroit; mais vous aurezpeut-être besoin de moi, je vous servirai toujours. â Mais quallez-vous donc être? â Le pourvoyeur du


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