Les races chevalines : avec une étude spéciale sur les chevaux russes . Anglais,et les hommes qui créèrent le pur sang navaient pas en vuela race ; leur but unique était dobtenir le cheval le pluspropre aux courses, cest-à-dire le plus rapide. Sil ny avaitpas de courses, il est très probable que le pur sang ne seraitpas créé. LAngleterre possédait déjà de très bons chevaux,mais ils nétaient ni assez légers, ni assez rapides. On fitvenir des chevaux de la Turquie, de lArabie, de la Perseet du Nord de lAfrique, et, par des croisements entre eux eten partie avec les chevaux indigènes, on essaya d


Les races chevalines : avec une étude spéciale sur les chevaux russes . Anglais,et les hommes qui créèrent le pur sang navaient pas en vuela race ; leur but unique était dobtenir le cheval le pluspropre aux courses, cest-à-dire le plus rapide. Sil ny avaitpas de courses, il est très probable que le pur sang ne seraitpas créé. LAngleterre possédait déjà de très bons chevaux,mais ils nétaient ni assez légers, ni assez rapides. On fitvenir des chevaux de la Turquie, de lArabie, de la Perseet du Nord de lAfrique, et, par des croisements entre eux eten partie avec les chevaux indigènes, on essaya datteindrele but, cest-à-dire la rapidité exigée aux courses qui ser-vaient de pierre de touche. On travailla si bien que déjàvers la fin du dix-septième siècle on arriva à un résultat quidépassa toutes les espérances : on obtint des chevaux dontla rapidité était jusqualors inconnue. Ces chevaux formèrentun noyau que lon tâcha de conserver, de faire fécond et,si cétait possible, de développer même encore dans le sensde la rapidité. s. c . ~ c^. ?> -— JJ- 0 5 . *ti ^ ^/ 0 ^s gj 3 -». ;-. ^ ^ as —< NI 1 ^ LE PUR SANG ANGLAIS. 121 Du côté de la ligne paternelle, lorigine de la race de pursang peut être tracée nettement jusquaux étalons à la ligne maternelle, elle est beaucoup moins certaine ;on affirme que les premiers chevaux de la race naquirentdes « juments royales » [royal mares), qui furent amenéesde lOrient (1) sous le règne de Charles II. Mais dans les pre-mières générations on trouve aussi des juments dont le pedi-gree est inconnu et dont plusieurs étaient sans aucun doutedorigine mixte. La race de pur sang nest donc pas entièrement libre decette tache [staùi) que les Anglais considèrent maintenantcomme diffamante et quils évitent à présent si soigneuse-ment. La quantité de sang plébéien qui fut ainsi infuséedans les veines de la race est néanmoins si minime, et larace elle-même fut mai


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