. Les Français peints par eux-mêmes . ée naturellement dans le monde par la so-ciété des hommes, séteint delle-même dans le cloitre,faute daliments. La supérieure doit maintenir la paix et lordre dans lamaison, écouter toutes les réclamations et faire droit àchacune, réformer les abus, prescrire et régler les céré-monies, admettre les postulantes et les novices, choisirles professes, administrer les rentes de rétablissement,veiller à lentretien des jardins et bâtiments, et faire lesacquisitions. Les maisons des religieuses sont, en général, belles,commodes et spacieuses. Il y a de larges cours


. Les Français peints par eux-mêmes . ée naturellement dans le monde par la so-ciété des hommes, séteint delle-même dans le cloitre,faute daliments. La supérieure doit maintenir la paix et lordre dans lamaison, écouter toutes les réclamations et faire droit àchacune, réformer les abus, prescrire et régler les céré-monies, admettre les postulantes et les novices, choisirles professes, administrer les rentes de rétablissement,veiller à lentretien des jardins et bâtiments, et faire lesacquisitions. Les maisons des religieuses sont, en général, belles,commodes et spacieuses. Il y a de larges cours et unechapelle. Un jardin est enfermé dans lenceinte, forméede hautes murailles. Chaque religieuse possède une cel-lule donnant indifféremment sur la cour où sur les jar-dins, rarement sur la rue, et garnie de barreaux de feret de rideaux fort épais. Là, point de meubles de luxe,lindispensable et rien de plus, cest-à-dire un Christ,un bénitier avec un rameau bénit, une chaise et une pe- 142 LA c/ \u^U2/~J Dame de Sjiiit-Tliomas de Villeneuve. lite table. Quelquefois, sur une planche clouée au mur,en forme de bibliothèque, sont rangés des livres de iiiété.Bossuel, Bourdaloue , Massillon, y représentent toute lalittérature sacrée. Il va sans dire que ce luxe bibliogra-phique nappartient quaux ]irofesses les plus lettré cellules les plus fastueuses sont enrichies destam-pes modestes, dont les sujets ont été empruntés à lHis-toire sainte; quelques-unes même sont ornées dune tètede mort. —Eloquente, mais inutile leçon dhumilitédans ces asiles où tout parle de pénitence et de mort! —Cest là que la religieuse médite, prie, ou repose aprèsle travail de la journée. Tous les jours, les religieuses entendent la messe à lachapelle de létablissement ou bien à léglise la plus pro-che , et se présentent, au moins une fois par semaine,au tribunal de la pénitence. Bien quelles ne soient pointforcées de prendre


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