. Bruxelles à travers les âges . furent terminéspar la reconstruction dune grande écluse sur la Senne, en face de la station du Midi,entre la porte dAnderlecht et la porte de Hal et par le voùtage de la rivière auboulevard dAnvers, à quelque distance de la porte de Cologne. Cest vers cetteépoque aussi que lon acheva les plantations, presque toutes dormes ou de peupliers. CHAPITRE II. 147 Les boulevards, particulièrement les boulevards supérieurs, navaient pas alorslaspect brillant que leur donnent aujourdhui les longues rangées dhôtels qui lesbordent et la circulation des équipages et des ca
. Bruxelles à travers les âges . furent terminéspar la reconstruction dune grande écluse sur la Senne, en face de la station du Midi,entre la porte dAnderlecht et la porte de Hal et par le voùtage de la rivière auboulevard dAnvers, à quelque distance de la porte de Cologne. Cest vers cetteépoque aussi que lon acheva les plantations, presque toutes dormes ou de peupliers. CHAPITRE II. 147 Les boulevards, particulièrement les boulevards supérieurs, navaient pas alorslaspect brillant que leur donnent aujourdhui les longues rangées dhôtels qui lesbordent et la circulation des équipages et des cavaliers. Les faubourgs, qui au delà forment maintenant des cités plus populeuses et plusriches que bien des chefs-lieux de province, navaient encore quune insignifianteimportance. Cétaient de coquets villages groupés dans la verdure, autour dequelques clochers effilés; cétaient des toits rouges, jetant une note gaie dans lesfrondaisons touffues, et, de-ci de-là, des cheminées dusines naissantes, des guinguettes. La caserne du prise du boulevard extérieur, daprès la lithographie de Stroobant. où sattablaient, les jours de fêtes, les bourgeois épris dair, de campagne et debeuverie, et des villas enguirlandées et fleuries où quelques riches familles venaientpasser les mois dété. Du haut des boulevards on embrassait de jolies vues sur Saint-Josse-ten-Noodeet ses étangs, sur Ixelles, puis, plus bas, sur Molenbeek, dun côté, ou sur Laeken,de lautre. Ce nétait encore quune promenade agreste et un peu fruste, une sorte de banlieueriante où lon ne saventurait pas les jours de semaine, les jours de travail, maisseulement en temps de repos et de congé, pour se délasser des rudes labeurs, dessoucis et des préoccupations de la vie sérieuse. La construction des premières rues du quartier Léopold, lextension des faubourgs,la naissance du quartier Louise modifièrent déjà cet aspect. Puis, en i858 et en i85g,la ville fit exécuter de
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