. Annales des sciences naturelles. Zoology; Biology. 230 E. FAURÉ-FREMIET Ces deux lobules sonl constitués par un épithélium à cellules plates renfermant généralement un noyau bigéminé (fig. 16); le canal qui se rend au lobe antérieur (glande rhagiocrine cyanophile) semble n'être que la continuation de cet épithélium. Je n'ai pas pu mettre en évidence, dans les cellules épithéliales lipocrines, de formations mitochondriales typiques, mais la méthode de Regaud m'a montré dans leur cytoplasma, qui est généralement homogène, un grand nombre de granulations irrégulières, plus ou moins grosses, que
. Annales des sciences naturelles. Zoology; Biology. 230 E. FAURÉ-FREMIET Ces deux lobules sonl constitués par un épithélium à cellules plates renfermant généralement un noyau bigéminé (fig. 16); le canal qui se rend au lobe antérieur (glande rhagiocrine cyanophile) semble n'être que la continuation de cet épithélium. Je n'ai pas pu mettre en évidence, dans les cellules épithéliales lipocrines, de formations mitochondriales typiques, mais la méthode de Regaud m'a montré dans leur cytoplasma, qui est généralement homogène, un grand nombre de granulations irrégulières, plus ou moins grosses, quelquefois groupées en amas ou en bâtonnets, et qui semblent se transformer en vacuoles lipoïdes typiques dans les cellules épithébales des lobules tout au moins ; ces vacuoles sont à la périphérie du cyto- plasma, soit dans la cellule, soit à l'extérieur de celle-ci (fig. 17),. ?aï»»'- -;. ' _^' » "i . ' *»^ •^???- ^iP * •? «3ï-v;'i^;?i Fig. 17. — Cellules du lobule lipocrine ot du canal du lobe antérieur colorées par la métliode de Regaud (mitochondries et vacuoles lipoïdes). et il n'existe pas de transition entre ces éléments et les innom- brables gouttelettes graisseuses, très réfringentes, très solubles dans tous les solvants des graisses et fortement colorables par le Sudan III et le peroxyde d'osmium, qui occupent toute la masse du lobule et lui donnent l'aspect laiteux décrit par BuGNioN. L'épithélium des lobules lipocrines est tapissé exté- rieurement par une cuticule basale entourée elle-même par un réseau très riche de fibrilles musculaires striées (fig. 18) dont quelques-unes font tout le tour du lobule, ainsi que par de nombreuses ramifications trachéennes. Intérieurement, le cyto- plasma des cellules de l'épithélium est séparé de la masse des gouttelettes graisseuses par une limite à peine distincte, uniquement due à la différence de tension superficielle qui existe entre le protoplas
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