Le Monde moderne . K U. l quà lintime des esprits lesplus blasés. Il suffisait desadresser exclusivement aumonde où lon pense, si peuque ce soit. Les vrais intellectuels etles gens de goût marcheraient. Le restesuivrait par entraînement, amour-proprenu snobisme. Mais il ny a point eu, uniquement,succès calculé ou recherche deffet. L n\eritable penchant a conduit certainsartistes soit à prendre dans lidéal reli-gieux linspiration de leur fantaisie, soità sinquiéter réellement dune penséesupérieure. El tout cela sest combiné,le plus heureusement du monde, pourproduire quelques œuvres qui demeu-r
Le Monde moderne . K U. l quà lintime des esprits lesplus blasés. Il suffisait desadresser exclusivement aumonde où lon pense, si peuque ce soit. Les vrais intellectuels etles gens de goût marcheraient. Le restesuivrait par entraînement, amour-proprenu snobisme. Mais il ny a point eu, uniquement,succès calculé ou recherche deffet. L n\eritable penchant a conduit certainsartistes soit à prendre dans lidéal reli-gieux linspiration de leur fantaisie, soità sinquiéter réellement dune penséesupérieure. El tout cela sest combiné,le plus heureusement du monde, pourproduire quelques œuvres qui demeu-reront. La première manifestation qui en aitété donnée le fut par \Nillette. Cenétait pas un rimeur, mais cétait unpoète, et, aussi bien, les « Quatz-arts »se tiennent assez étroitement, sur laButte, pour quon ne fasse pas de clas-sement trop étroit des diverses manifes-tations artistiques. La Muse de Mont-martre, bonne tille, na pas de préférencepour tel ou tel genre et inspire du même. sourire tous ceux qui travaillent et quimêlent à leur rire un peu de rêve. Cest dans le grand vitrail décoratifdu Chat-Noir, le Veitu dor, que \\\\-lette a mis tout dabord sa note de réa-lisme mystique, avec la sainte Cécile duVeau dor. Lœuvre a été décrite icimême, avec les autres panneaux déco-ratifs où Willette sest révélé un maître,original jusquà lincohérence et parloispuissant jusquau génie. A côté, sur le petit théâtre si connu,la poésie, la peinture et la musique con-couraient au même idéal religieux, avecles notes dart exquises et douces de laMarche à létoile et de YEnfunl pro~ 1!>2 LA MlSi: 1)1-: (lir/iic. (le liajferolle, de \a Sainte Gene-ricvc. (If l)au])hiii, et île ce lanlastùiueSiiinl Antoine où se heurtent si bizarre-ment le désert et Paris, où chantent àlenvi les clueurs céiesles et les cotes dela Bourse. Linspiration est plus pure dans laMarche à létoile, pa^^e adorable demissel, rêveuse cl ha
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