. Rapport de la mission d'études de la maladie du sommeil au Congo français 1906-1908. forêt de îiO ?i 200 mètres de largeur; denondjicux petits torrents Imijours dessinés par une ligne de verdure se jettent danscette rivière. Les populations de la llaute-Sangha peuvent être classées en gens de forêt (^anghé-rés) ; gens des plateaux (Bayas) ; gens des rivières (Pandés et Goundis). Les Yanghérés sonl ponr la plupart groupés le long de la Tuinu et de la MBaéré,dans leur cours moyen. Quelques-uns cependant vivent le long de la limite nord de laforêt de Xola. Ils habitent une zone peu frappée pa
. Rapport de la mission d'études de la maladie du sommeil au Congo français 1906-1908. forêt de îiO ?i 200 mètres de largeur; denondjicux petits torrents Imijours dessinés par une ligne de verdure se jettent danscette rivière. Les populations de la llaute-Sangha peuvent être classées en gens de forêt (^anghé-rés) ; gens des plateaux (Bayas) ; gens des rivières (Pandés et Goundis). Les Yanghérés sonl ponr la plupart groupés le long de la Tuinu et de la MBaéré,dans leur cours moyen. Quelques-uns cependant vivent le long de la limite nord de laforêt de Xola. Ils habitent une zone peu frappée par la maladie du sommeil. Les Bayas qui sont la race la plus importante de la llaute-Sangha se sont plus par-ticulièrement groupés le long de la Saiiglui. Vn coup du;il jeté sur la carte permet dese rendre conqjte immédiatement de lexistence de vastes zones désertiques près desrivières Bmimbé. tandis que les villages sont très rapprochés au voisinage de laAliini/iiir où la maladie du sommeil sévit iiarticulièrement. ii\uti;-s\m;h\. limicink, m iiamt, m. M (;,iliiio rDiLslirrr -i ï^iir 1rs lioril> il 1111 iiiaiÏLJiil n Is.^Ims). I3i ].\ 1)1 SiiMAIEU, Al (,o.\(iO FRAMAIS Les Pandésel les Goundis, qui vivent presque continuellement sur Teau, habitentla Sanglia dans la partie comprise entre Bania et Nola. Leurs villages sont construitssur les rives mêmes, à quelques mètres de leau à peine. Ce sont ces populations chezlesquelles la maladie du sommeil aurait de tout temps existé. Les groupements haoussas de Carnol et de Bania, sans grande importance commenombre, doivent être cependant signalés, car il est intéressant de remarquer que ceshaoussas, commerçants qui vivent continuellement hors de chez eux, dans des villa-ges infectés par la trypanosomiase humaine, sont très rarement atteints par cettemaladie, alors quon la constate fréquemment chez les captifs qui les accompagnent :sans doute ny a-t-il à retenir de cela
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