Oeuvres de Nicolas Boileau Despréaux; avec des éclaircissemens historiques . t;itage ^ fi votfs tie rn*aviez, pas tant loUe. LePublic donnera à vos Ouvrages les éloges c]ti*ils méritent •, mais cerCeji pas ajfez. pour moi de vous louer : Je vous donne une penjîonde deux mille litres: jordonnerai À. Ctliert de vous la pat er da-vance i & je vous accorde le priTtlège pour limpreffian de tous Ce font les propres paroles du Roi j & Ton peutcroire que lAuteur ne les a pa^ .nibiiees. Avant que le Roieùtainli parie , Mr. de Vivonne,frap-pé de la beauté des vers quil veaoit dentendre, p
Oeuvres de Nicolas Boileau Despréaux; avec des éclaircissemens historiques . t;itage ^ fi votfs tie rn*aviez, pas tant loUe. LePublic donnera à vos Ouvrages les éloges c]ti*ils méritent •, mais cerCeji pas ajfez. pour moi de vous louer : Je vous donne une penjîonde deux mille litres: jordonnerai À. Ctliert de vous la pat er da-vance i & je vous accorde le priTtlège pour limpreffian de tous Ce font les propres paroles du Roi j & Ton peutcroire que lAuteur ne les a pa^ .nibiiees. Avant que le Roieùtainli parie , Mr. de Vivonne,frap-pé de la beauté des vers quil veaoit dentendre, prit brus-quement lAuteur à la gorge , 5c lui dit, par une faillieque la préfence du Roi ne put retenir: ^h! Traître, vousne maviez, pas dit ce a. Notre Poète revint de la Cour, comblé dhonneurs &de biens. Cependant il a dit plulieurs fois, que la premiè-re réflexion que lui infpira fa nouvelle fortune, fut un fen»timent de triftcITe: cnvifageant la perte de fa liberté, com-me une fuite inévitable des bienfaits dont il vcnoic d*ê EPITRE 310 E P I T R E^ IL A M. LABBE DES ROCHES. ÂQ u 0 I bon réveiller mes Mufes endormies,Pour tracer aux Auteurs des Règles ennemies ?PenfeStu quaucun deux veuille fubir mes fuivre une Raifon qui parle par ma voix ?O le plaifant Dofleur ,qui,fur les pas dHorace,-Vient prêcher, diront-ils, la réforme au Parnafîe !Nos Ecrits font mauvais, les fiens valent-ils mieux ?Jentens déjà dici Liniere mappèle au combat,fans prendre un plus longterme. De J^A principale raifon , pour laquelle lAuteur compofacelte Epître , fut pour confeiverla fable de lHuître 5cdes Plaideurs, quil avoit retr;inchéederEpître précéden-te. LAbbé DES RocHEsàqui lEpître II. eft aJreflec,le nonnmoit Jean-François Armand Fumee,fils de F R A N ç o I s F u M e E, Seig^ncur Des descendoit dA d a F u m e e , Premier Médecin deCharles VII. LAbbé Des Roches mourut en 17 n. âgédenviron 75. ans, 5c ceft
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