Oevvres pharmacevtiqvesAssavoir, vn traicté general de la pharmacie, ensemble vn docte commmentaire sur les quatre theoremes & canons de Mesve, avec deux excellens traictez, l'vn des simples medicaments purgatifs, & l'autre des veninsLe tout accompagné de disputes .. . , Confeiller du Roy en fes ConfeilsdEftat &c Priué, Ton Prédicateur Ordi-naire , &: Conferuâtcur des Priuileges SeStatuts de la ville de Montpelier. ONSEIGNEJ^Ry Vn certain Vhilofophe conjideram U vie lhomme defchiréepar lefentimentdetant de douleur s,ne fournit fe per/uaderOjuilfufl le ehef-dœuure des mains du Tout pu
Oevvres pharmacevtiqvesAssavoir, vn traicté general de la pharmacie, ensemble vn docte commmentaire sur les quatre theoremes & canons de Mesve, avec deux excellens traictez, l'vn des simples medicaments purgatifs, & l'autre des veninsLe tout accompagné de disputes .. . , Confeiller du Roy en fes ConfeilsdEftat &c Priué, Ton Prédicateur Ordi-naire , &: Conferuâtcur des Priuileges SeStatuts de la ville de Montpelier. ONSEIGNEJ^Ry Vn certain Vhilofophe conjideram U vie lhomme defchiréepar lefentimentdetant de douleur s,ne fournit fe per/uaderOjuilfufl le ehef-dœuure des mains du Tout puijpinti&au il euflefié lobled: de fes fenfées ca la création. CeVhilofophe fans doute,emporté du premier mouuemetit defa faujjè imagination, sefioit laijfé cheoir k ceft erreur^& nauoit encore s reifandufès yeux fur la face de laTerre couuerte de tant de Tnerueilies,pour la refiaurationde lhomme en fis infirmités , il nauoit encore iette laveuefurce riche fin de la Nature tout rempli de mira-cles,pour releuer lhomme en la plus extrême foiblejfe defes maladies & necejfifé-ifaîfant la Prouidence diuinegermer coproduire abondamment fur la Terre les plan-tes , & lesfalutaires drogues, cjui tiennent enclofes , &# a z enfer. - J tnfermêes^tAnt dejecr€ttesy& admirahles propriété? pourle foulagernent de nos maux : U connoîjfance defcjuelleSioutre les inefilmahUs ztîlite:z. quelle apporte pour len-tretien de U famé encores leuer les jeux vers leCiel pour en reconnoifire lAntheur. C eH pourquoy désmes plus tendres années marchant fur les pas de nus a?î~cefires, ie me fus voué a lefrude de U Pharmacie , metroHuat le c^uatriefne des 7niens:,qiii de père en fis en eefcville en fay profefion, & de freux de pouuoir profiter auPublic en vne vacation f importate^t ay employé le meil-leur de mes tours k courir les Royaumes eflrangerS:,&fai-re des voyages vers les nations pluj efoignées,potir en ac-quérir lintelligence fipts les pins grands Aîedecins de
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