Gazette des beaux-arts . nte Grâce. » On ne saurait composer et peindre avecplus dintelligence et de naturel. Nos lecteurs voient ci-contre la donné est comique le sérieux de cette petite poupée monarchique quipasse, dun pas de reine de féerie, devant cette cour cocasse groupéedans une belle galerie. Les tons à la fois tièdes et forts de la tapisseriequi garnit la muraille servent dingénieux repoussoir aux tons de chairsqui sont tout à fait distingués. — M. Yeames nous fait assister à laréception par la grande Elisabeth des ambassadeurs français après laSaint-Barthélémy. Cest du Delar


Gazette des beaux-arts . nte Grâce. » On ne saurait composer et peindre avecplus dintelligence et de naturel. Nos lecteurs voient ci-contre la donné est comique le sérieux de cette petite poupée monarchique quipasse, dun pas de reine de féerie, devant cette cour cocasse groupéedans une belle galerie. Les tons à la fois tièdes et forts de la tapisseriequi garnit la muraille servent dingénieux repoussoir aux tons de chairsqui sont tout à fait distingués. — M. Yeames nous fait assister à laréception par la grande Elisabeth des ambassadeurs français après laSaint-Barthélémy. Cest du Delaroche un peu appauvri. — Il y a ici toutun groupe dartistes que lon appelle « les Écossais, » et qui sont dunegrande, dune trop grande habileté de main ; il répond à ce que nous dé-signons à Paris par « lécole de Dusseldorf. » Nous nen médisons pas,mais nous y arrêtons sans grand plaisir, parce que leurs œuvres nesélèvent, en général, guère au-dessus dune grande vignette colorié 9/i GAZETTE DES BEAUX-ARTS. M. Orchardson, dans un tableau intitulé YIliatoire dune existence, està nos yeux celui qui le représente avec le plus délégance, avec M. ; celui-ci a peint avec beaucoup daplomb un jeune polisson qui,par une question captieuse, jette lesprit de son maître décole dans unocéan dincertitudes. — M. J. Pettie nous raconte, mais cest un peu enstyle de journal illustré, quen plein moyen âge on arrêtait les pauvresvieilles femmes sous prétexte de sorcellerie. Le choix que nous faisons dans nos notes nest excusable que par lemanque despace. Notre papier blanc diminuant à vue dœil, il fautnous restreindre à de plus brèves indications encore. M. Watts,un artiste dun grand talent, na envoyé quune très-petite figure,une Télhys qui sort de londe, et laisse ruisseler sur son corps minceet nerveux ses longs cheveux blonds et les perles liquides de lOcéan.•— M. Pointer, élève de M. Gleyre, absorbé par une composit


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