Traité d'anatomie humaine . léculaire ; 3° La couche granuleuse. A. Cellules de Purkinje. — Situées à la limite des deux couches moléculaire etgranuleuse, les cellules de Purkinje (fig. 413) sont des cellules de grandes dimen-sions, ayant la forme dun ovale ou dune poire, dont la grosse extrémité seraittournée en dedans. De plus, elles sont légèrement aplaties, comme lest une len-tille ou une graine de courge. Leur longueur est, en moyenne, de 50 à 60 [a ; leurlargeur, de 30 [j^ ; leur épaisseur, de 25 [ Chez lhomme, comme chez tous lesmammifères, elles se disposent en une seule rangée ; il
Traité d'anatomie humaine . léculaire ; 3° La couche granuleuse. A. Cellules de Purkinje. — Situées à la limite des deux couches moléculaire etgranuleuse, les cellules de Purkinje (fig. 413) sont des cellules de grandes dimen-sions, ayant la forme dun ovale ou dune poire, dont la grosse extrémité seraittournée en dedans. De plus, elles sont légèrement aplaties, comme lest une len-tille ou une graine de courge. Leur longueur est, en moyenne, de 50 à 60 [a ; leurlargeur, de 30 [j^ ; leur épaisseur, de 25 [ Chez lhomme, comme chez tous lesmammifères, elles se disposent en une seule rangée ; il en est de même chez lesoiseaux; chez les vertébrés inférieurs (reptiles, batraciens, poissons), elles formentau contraire des rangées multiples et superposées. Ilistologiquement, les cellulesde Purkinje se composent dun protoplasma finement granuleux et très pauvre engranulations pigmentaires. Il renferme à son centre un gros noyau sphérique ANATOilIE HUMAINE. — T. II, 4^ ÉDIT. 68 838 NEVROLOGIE. de 10 à 15 [j. de diamètre, lequel, à son tour, possède un nucléole très distinct. a. Son pôle externe : prolongements protoplasmiques. — Le pôle externe oupéripherique des cellules de Purkinje donne naissance (fig. 413; à un on plusieursprolongements protoplasmiques ou dendrites, qui penètrent dans la zone molécu-laire et sy épanouissent en une luxuriante arborisation. Les ramuscules de celte arborisation, que lon peut suivre jusquà lasurface du cervelet, présentent sur leur trajetune infinité dépines collatérales, inséréesperpendiculairement sur elles (Cajal), et seterminent tous par des extrémités libres. Ilest à remarquer que larborisation proto-plasmique des cellules de Purkinje nest passphéric[ue, mais aplatie comme le corpscellulaire lui-même, autrement dit disposéeen une sorte déventail. Obersteiner a com-paré fort ingénieusement leurs ramificationsà celles de ces arbres fruitiers que lon ap-plique contre un treillag
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