Revue de viticulture : organe de l'agriculture des régions viticoles . radicelle sestarrêté, mais en même temps un accroissement anormal en épaisseur sestdéclaré. Cet épaississement porte en premier lieu sur lécorce du point opposé àfinsecte, doù la courbure de la nodosité. Sous linsecte même, lépaississementest presque nul ; mais il est assez considérable autour de lui et constitue le bour-relet circulaire qui lentoure. Laxe ligneux lui-même éprouve dans sa constitu-tion organographique et histologique des perturbations nombreuses. Il en estde même de lendoderme qui se disloque plus ou moins
Revue de viticulture : organe de l'agriculture des régions viticoles . radicelle sestarrêté, mais en même temps un accroissement anormal en épaisseur sestdéclaré. Cet épaississement porte en premier lieu sur lécorce du point opposé àfinsecte, doù la courbure de la nodosité. Sous linsecte même, lépaississementest presque nul ; mais il est assez considérable autour de lui et constitue le bour-relet circulaire qui lentoure. Laxe ligneux lui-même éprouve dans sa constitu-tion organographique et histologique des perturbations nombreuses. Il en estde même de lendoderme qui se disloque plus ou moins ou même disparaît. Lhypertrophie des tissus dans les points en question a pour effet de faireéclater lépiderme ou la base de la coifie (en P et y), de façon que les tissus sous-jacents se trouvent livrés sans défense à linvasion des germes de pourriture quipullulent dans le sol. Sur cette tubérosité naissante, les déchirures du tégument extérieur sontétroites et en petit nombre ; mais sur les nodosités âgées de plusieurs semaines,. Fig. 115 (10). —Nodositédevigneeuro-péenne âgée de plusieurs semai-nes, daprès M. Cornu. On voit àsa surface de petites écailles bru-nâtres formées par des lambeaux delépiderme et de la coilïe qui ontéclaté sous leffort des tissus hyper-trophiés sous-jacents. Cest par lesfissures de lépiderme que les ger-mes de pourriture sintroduisentdans les nodosités. — Grossisse-ment de 8 diamètres. 698 A. MILLARDET. — ALTÉRATIONS PHYLLOXÉRIQUES elles sont très nombreuses et étendues et, en général, dautant plus que lesnodosités sont elles-mêmes plus grosses. Celles-ci se montrent alors, au micros-cope, comme couvertes décaillés polygonales de couleur foncée entourées dunréseau de teinte plus claire. Les écailles foncées constituent les lambeaux delépiderme et de la coiffe qui ont éclaté ; le réseau clair, les points où le paren-chyme sous-jacent sest trouvé mis à nu. La figure 10,
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