. Comment j'ai traversé l'Afrique despuis l'Atlantique jusqu'a l'Océan indien a travers des régions inconnues . quantité quil sen trouvjaitjuste assez pour aiguiser notre appétit, non pour lapaiser. La Couito, à lendroit où je lai passée, est large de 7 mè-tres et profonde de 1 ; son courant est de 25 mètres à la mi-nute. Elle tombe dans la Coubango. Limportant village de Da-rico sélève à son confluent. Sa source est dans le plateau de Cangaba, assez près decelles de la Couimé et de la Couiba, qui se rendent auCouanza, et de la Loungo-è-oungo, affluent du Zambèse. Puisquon ne pouvait pas se pr


. Comment j'ai traversé l'Afrique despuis l'Atlantique jusqu'a l'Océan indien a travers des régions inconnues . quantité quil sen trouvjaitjuste assez pour aiguiser notre appétit, non pour lapaiser. La Couito, à lendroit où je lai passée, est large de 7 mè-tres et profonde de 1 ; son courant est de 25 mètres à la mi-nute. Elle tombe dans la Coubango. Limportant village de Da-rico sélève à son confluent. Sa source est dans le plateau de Cangaba, assez près decelles de la Couimé et de la Couiba, qui se rendent auCouanza, et de la Loungo-è-oungo, affluent du Zambèse. Puisquon ne pouvait pas se procurer de provisions, ilfallait bien partir. Au moment que je donnais lordre delever le camp, arriva une troupe de femmes esclaves con-duites par trois nègres. Je fis saisir les nègres et mettre en liberté les pauvres né-gresses. Une fois quelles furent rassemblées dans mon camp,je leur fis savoir quelles étaient libres et que, sil leur con-venait de se joindre à ma troupe, je les ferais, dune oudautre façon, mener à Benguêla. Du reste, nayant plus rien ù craindre de ceux qui les. PARMI LES GANGUÉLAS. 313 avaient gardées, elles étaient absolument libres den agir àleur guise. Mon étonnement fut grand lorsque je les entendisdéclarer dune voix unanime quelles navaient que faire dema protection et quelles ne demandaient quà continuerleur voyage interrompu par moi. Doù venaient-elles? Personne ne put me le dire. Quepouvais-je bien faire pour elles? Il me répugnait de les em-mener malgré elles. Tout bien considéré, je me décidai doncà laisser ces pauvres femmes accomplir leur triste destinée:elles avaient pu y échapper, mais sy étaient refusées. Après tout, sen seraient-elles mieux trouvées de mavoirsuivi! Cest une opération peu aisée, quoi quon en dise enEurope, que de mettre en liberté une bande desclaves si onse trouve trop éloigné de la domination et de linfluenceeuropéenne. Ceux qui en font partie sont de districts différen


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