. Dictionnaire de pomologie : contenant l'histoire, la description, la figure des fruits anciens et des fruits modernes les plus généralement connus et cultivés . Qualité. Culture. â Ce poirier prospère convenablement sur cognas- sier, et atteint de belles proportions. Descriptioii dtt fruit. â Grosseur : des plus petites. â Forme : oblongue ou turbinée, régulière, généralement plissée au sommet. â Pédoncule : long, menu, droit ou arqué, inséré à fleur de peau et montrant souvent quelques nodosités. â Åil: moyen, bien développé, faiblement enfoncé. â Peau : jaune orangé, tr
. Dictionnaire de pomologie : contenant l'histoire, la description, la figure des fruits anciens et des fruits modernes les plus généralement connus et cultivés . Qualité. Culture. â Ce poirier prospère convenablement sur cognas- sier, et atteint de belles proportions. Descriptioii dtt fruit. â Grosseur : des plus petites. â Forme : oblongue ou turbinée, régulière, généralement plissée au sommet. â Pédoncule : long, menu, droit ou arqué, inséré à fleur de peau et montrant souvent quelques nodosités. â Åil: moyen, bien développé, faiblement enfoncé. â Peau : jaune orangé, très-finement ponctuée de fauve, largement colorée de rouge vif du côté du soleil. â Chair: jaunâtre, tendre, fine, un peu pierreuse autour des loges, qui sont dépourvues de toute espèce de cartilage. â Eau : suffisante, des plus sucrées, mais trop douceâtre pour être d'une parfaite délicatesse. Maturité. â Fin septembre. Troisième, en raison particulièrement du faible volume de ce fruit. Mistorique. â Duhamel en 1768, et Poiteau en 1846, ont savamment parlé de la poire Azerole, sans donner toutefois le moindre renseignement sur son origine, sur son âge. Aujourd'hui, grâce au rarissime ouvTage allemand d'Henri Manger, nous pouvons dire : « Elle fut trouvée à Pollwill (Alsace) et appelée pour cette rai- « son, par les botanistes, pifms Pollwilleriana, ou pirus Pollveria. ) [Systematische Pomologie, 1783, t. II, p. 67.) Du reste, elle compte en Allemagne nombre d'appré- ciateurs, selon M. Dittrich, qui s'exprime de la sorte en la décrivant : « Cette petite « et charmante poire de septembre, ressemblant singulièrement, par sa couleur, à « l'Azerole des haies â d'où vint qu'on lui en apphqua le nom â est recherchée « des amateurs, surtout pour sa chair sucré » [Handbuch der Obstkunde, 1839, t. I, p. 391.) Quant à l'anciennet
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