. Gazette des beaux-arts . ur Gros ayez labonté de regarder ma figure. » Et lhorripilation du professeur était au comble, n Ces farces de rapins sont dun goût douteux, exercées contre unvieux maître dont la fin devait être si douloureuse. On souffre à lidéede Gros mystifié par son élève ; mais la jeunesse est sans pitié. Dans latelier de Gros, Henry Monnier sentait poindre les scies duCabrion peint plus tard par son ami Eugène Stie dans les Mystères deParis; mais quoiquil admirât les puissantes qualités du caricaturiste,Balzac devait se montrer sévère pour celui à qui il emprunta des traitsphy
. Gazette des beaux-arts . ur Gros ayez labonté de regarder ma figure. » Et lhorripilation du professeur était au comble, n Ces farces de rapins sont dun goût douteux, exercées contre unvieux maître dont la fin devait être si douloureuse. On souffre à lidéede Gros mystifié par son élève ; mais la jeunesse est sans pitié. Dans latelier de Gros, Henry Monnier sentait poindre les scies duCabrion peint plus tard par son ami Eugène Stie dans les Mystères deParis; mais quoiquil admirât les puissantes qualités du caricaturiste,Balzac devait se montrer sévère pour celui à qui il emprunta des traitsphysiques et moraux pour son personnage de Bixiou dans le roman lesEmployés. Cependant, à en croire Roqueplan, le passage de Monnier à late-lier Gros ne fut pas sans fruits : « Le massier qui recevait les coti-sations des élèves se nommait Poisson. H était en outre contre-basse 1. Conslilulionnel, 3 août 1863. HENRY MONNIER. 371 à lOpéra. Il fut le premier Apollon de Henry Monnier. Ce fut lui qui. M. ZEREZO, COMPOSITEUR. inspira au futur créateur de Joseph Prudliomme ses premiers essais dansle style immortalisé depuis par le célèbre élève de Brard et Saint-Omer. 372 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. A la fête du màssier, Henry Monnier lui envoyait des fleurs et un com-pliment en vers. « Poisson, cest aujourdhui ta fête,Cest aussi celle de, nos cœurs. Et le reste dans le même goût. Il employa mieux encore son temps. Nest-ce pas sous la directionde Gros que lhumoriste apprit à étudier la physionomie humaine ? Dansles divers portraits au crayon reproduits ici et dont la Gazette desBenux-Arts doit la communication, pour la plupart, à lobligeance dela famille, Henry Monnier se montre un véritable dessinateur, qui a faitdes études sous lœil dun bon maître. La plupart de ces crayons inédits, tirés dalbums que lartisteemportait avec lui, Henry Monnier nen tira aucune vanité, aucunprofit. En ceci comme en beaucoup dautres choses, lartiste passa à
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