Archive image from page 277 of Dictionnaire de pomologie, contenant l'histoire,. Dictionnaire de pomologie, contenant l'histoire, la description, la figure des fruits anciens et des fruits modernes les plus gÂnÂralement connus et cultivÂs . dictionnairedepo01lero Year: 1867 268 BES [besi dur] qu'il possède. C'est l'une des plus dÃlicates poires mais qui, diffÃrant de mîirir jusqu'à la saison froide, ne mûrit plus et devient amère. Des taches de mousse s'Ãtablissent sur sa peau, et des points noirs se distribuent dans sa chair. » [Des Arbres fmitiers, 1835,, p. 121.) La grosseur de ce
Archive image from page 277 of Dictionnaire de pomologie, contenant l'histoire,. Dictionnaire de pomologie, contenant l'histoire, la description, la figure des fruits anciens et des fruits modernes les plus gÂnÂralement connus et cultivÂs . dictionnairedepo01lero Year: 1867 268 BES [besi dur] qu'il possède. C'est l'une des plus dÃlicates poires mais qui, diffÃrant de mîirir jusqu'à la saison froide, ne mûrit plus et devient amère. Des taches de mousse s'Ãtablissent sur sa peau, et des points noirs se distribuent dans sa chair. » [Des Arbres fmitiers, 1835,, p. 121.) La grosseur de ce Besi dÃpasse parfois celle du premier type que nous avons figurà ; aussi n'est-il pas rare de rencontrer de ces poires dont le volume soit con- sidÃrable. Il en a Ãtà souvent exposÃ, dans les concours rÃgionaux, qui pesaient de 380 à 450 grammes. Poiteau, lui, prÃtendait en 1846 en avoir vu qui attei- gnaient une hauteur de 5 pouces (14 centimètres) et un poids de 28 onces (875 grammes). « A Paris, dit M. Decaisne, leur prix varie de 10 à 12 francs le «cent, lorsqu'elles arrivent en abondance, et que leur grosseur est « mais plus volumineuses, on les paie ordinairement 1 franc pièce, au milieu de « l'hiver. » (1859, t. 11.) â Une chose encore assez digne de remarque, c'est ce fait, signalà par M. Bivort, en son Album de pomologie : « M. Hivers, savant horticulteur à Sawbridgeworth, près Londres, m'a assurà â dit cet Ãcrivain â que les plus beaux fruits du Besi de Chaumontel se rÃcoltaient dans File de Jersey, d'où ils Ãtaient expÃdiÃs chaque annÃe pour Londres, à des prix très-avantageux. » (1849, t. II, p. 135.) Et il faut bien, en effet, que le sol de Jersey soit des plus favorables à la culture de ce poirier, puisqu'annuellement les horticulteurs Ãtablis dans cette île achètent aux pÃpiniÃristes d'Angers un nombre considÃrable de jeunes sujets de Besi de Chaumontel. 135. Poire B
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