. Apres La Pluie Le Beau Temps . mpliments à M. Dormère et à son ancienne amieCunégonde Primerose de la beauté, de la grâce,du charme de Geneviève. MADAME DE SAINT-AIMAR. En vérité, monsieur Dormère, vous devez êtrefier de votre nièce, et toi, Cunégonde, de tonélève, car cest toi qui las élevée. MADEMOISELLE PRIMEROSE, gaiement. Oui, cest bien moi, et moi seule. Sans moi moncousin aurait eu une petite pensionnaire gauche,timide, ignorante; car vous vous rappelez, moncher, quelle ne savait rien que lire, un peu écrireet compter jusquà cent quand vous me lavezdonnée. Donnée est le mot, car il ne
. Apres La Pluie Le Beau Temps . mpliments à M. Dormère et à son ancienne amieCunégonde Primerose de la beauté, de la grâce,du charme de Geneviève. MADAME DE SAINT-AIMAR. En vérité, monsieur Dormère, vous devez êtrefier de votre nièce, et toi, Cunégonde, de tonélève, car cest toi qui las élevée. MADEMOISELLE PRIMEROSE, gaiement. Oui, cest bien moi, et moi seule. Sans moi moncousin aurait eu une petite pensionnaire gauche,timide, ignorante; car vous vous rappelez, moncher, quelle ne savait rien que lire, un peu écrireet compter jusquà cent quand vous me lavezdonnée. Donnée est le mot, car il ne sen est pasplus occupé que dun vieux chien. Ah! mais il nya pas à froncer les sourcils ! Cest comme je vousle dis. Osez nier que cest moi qui lai débrouillée,que cest moi qui ai inventé de métablira Auteuil,de la mettre demi-pensionnaire à lAssomption, delui donner de bons maîtres de musique, de des-sin, de littérature, dallemand, ditalien. Cest-ilvrai cela, mon beau cousin? Dites. I llfi|lftliilfM. « Suis-tu dessiner? >; deiDaiida-t-elle. (Page ^aO.) J(j APRÈS LA PLUIE LE BEAU TEMPS 2i3M. DORMÈRE. Très vrai, ma cousine, très vrai; je ne lai jamaiscontesté. Je naurais certainement pas si bienréussi, et je conviens avec grande reconnaissanceet satisfaction que vous avez fait une œuvre admi-rable. MADEMOISELLE PRLMEROSE. Avec laide du bon Dieu et de Geneviève elle-même, qui avait une riche nature : esprit, bonté,douceur, elle avait tout. Je nai eu quà développeret entretenir, MADAME DE SAINT-AIMAR. Et la beauté que tu oublies, Gunégonde? MADEMOISELLE PRIMEROSE. Oh! la beauté est agréable, mais ce nest paselle qui fait le bonheur. MADAME DE SAINT-AIMAR. Et maintenant quelle a dix-huit ans, pensez=vousà la marier, monsieur Dormère? M. DORMÈRE. Non, pas encore; dans un an ou deux. » Mme de Saint-Aimar parut satisfaite de cette répo^^se, elle avait depuis dix ans songé à marier Louis avec Geneviève et Hélène avec Georp;
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