. Florence. bre des scènes tra-ditionnelles, le goût des nouveautés, de la grâce : nous touchons aux Oitat-trocentistes. Gentile da Fabriano (i370-1450), qui nest Florentin que par léduca-tion et un séjour de quelques années à Florence, manifeste, dans son Ado-ration des Mages {Académie des Beaux-Arts) une richesse spirituelledinvention, dépisodes aimables, de couleurs fleuries, qui font penserau dessin délicat, à la coloration riante des miniaturistes. LEVOLUTION DE LA PEINTURE FLORENTINE 73 Masolino da Panicale (i405-1440 commence son apprentissage danslatelier dorfèvrerie de Ghiberti, puis


. Florence. bre des scènes tra-ditionnelles, le goût des nouveautés, de la grâce : nous touchons aux Oitat-trocentistes. Gentile da Fabriano (i370-1450), qui nest Florentin que par léduca-tion et un séjour de quelques années à Florence, manifeste, dans son Ado-ration des Mages {Académie des Beaux-Arts) une richesse spirituelledinvention, dépisodes aimables, de couleurs fleuries, qui font penserau dessin délicat, à la coloration riante des miniaturistes. LEVOLUTION DE LA PEINTURE FLORENTINE 73 Masolino da Panicale (i405-1440 commence son apprentissage danslatelier dorfèvrerie de Ghiberti, puis il prend les leçons du peintre Star-nina qui, revenu dEspagne où la politique lavait exilé, charmait les Flo-rentins par les costumes espagnols de ses figures, au Canninc. Danscette même église, à la chapelle Brancaccio, Masolino semble encore fortembarrassé par la représentation des nus [Péché originel; : mais sonSûint Pierre guérissant Je boiteux montre, dans les gestes et les dra-. Couvciit de Saint-Marc. Le Cloître. peries, un réel sentiment de noblesse. Il mourut jeune, l)rùlé, selonVasarl, par la flamme artistique. Lhistorien relève en Masolino la inor-bidei^a des draperies et des chairs, la majesté des figures, la douceurde ses visages de femmes, rauduce de ses raccourcis, la connaissance deslumières et des ombres. Paolo Dono, surnommé Uccello (tant il aima les oiseaux ! 1397-1475),discijîle de (ihi])erLi ])our lorfèvrerie, dAntonio Veneziano pour la pein-ture, ami de Jirunelleschi. curieux de mathématiques, de perspective,de toutes formes de vie est comme un jirécurseur de l.éonaiil ou î Sa joie fut de découvrir h-jeu parfait des lignes donnantlillusion de Tarchitecture. Vasari, qui est bien dura son égard, assurequà u cette manie », Paolodut de vivre solitaire, mélancolique et pauvre. 74 K L O R !•: N C I: Florence na gardé de ce peintre de batailles, de portraits, danimaux quedes fragments bien effacés de


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