Annales des sciences naturelles . ber, jai fait diverses marches dans lesquelles lagrandeur des pas allait en augmentant; puis jai calculé exacte-ment la durée et la grandeur de chacun de mes pas au moyendu procédé dont la figure 8 donne la démonstration géomé cherché, en outre, la durée de lappui et celle de loscilla-tion pour chaque pas en particulier. Rapportant alors ces don-nées à deux axes rectangulaires, jai obtenu trois courbes pour lesdurées respectives du pas, de lappui et de loscillation. Je donne, dans le tableau ci-dessus, les résultats numériquesdune de mes expériences.
Annales des sciences naturelles . ber, jai fait diverses marches dans lesquelles lagrandeur des pas allait en augmentant; puis jai calculé exacte-ment la durée et la grandeur de chacun de mes pas au moyendu procédé dont la figure 8 donne la démonstration géomé cherché, en outre, la durée de lappui et celle de loscilla-tion pour chaque pas en particulier. Rapportant alors ces don-nées à deux axes rectangulaires, jai obtenu trois courbes pour lesdurées respectives du pas, de lappui et de loscillation. Je donne, dans le tableau ci-dessus, les résultats numériquesdune de mes expériences. 32 G. CARLET. La figure 9 représente les tracés construits avec ces données. AA est la ligne qui joint les sommets des ordonnées dontchacune correspond à la durée de lappui, pour un pas dont lagrandeur est prise pour abscisse. Je lappellerai, pour simplifier,la courbe de la durée de lappui. PP et 00 sont, en employantle même langage, les courbes respectives des durées du pas etde loscillation de la FiG. 9, Lorigine à partir de laquelle sont comptées les longueurs depas est située à gauche du point a. Le centimètre est repré-senté par une longueur de 2 millimètres sur la ligne des abscisses, ARTICLE N° 6. LOCOMOTION HUMAINE. 33 et le centième de seconde répond à ] millimètre de la longueurdes ordonnées. Cette expérience est, de toutes celles que jai faites, celle quiest le plus favorable à la théorie des Weber. 11 nest pas rare devoir les trois courbes A A, PP^ 00, présenter unelégère courbureà concavité inférieure, en un point de leur trajet; mais on peutdire néanmoins, quen général, la durée du pas diminue à me-sure qne sa longueur augmente. Seulement, je nai point con-staté, entre ces deux éléments, la variation inversement propor-tionnelle dont parlent les Weber. Ainsi, on peut voir (page 31)que des pas de 0,67, 0% 71, 0,75,0,79 et 0%82 ont rais lemôme temps 0,69 à seffectuer. Je me borne donc à signaler le f
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