. L'illustration : journal universel . Assuérus aux grandsde son royaume, et qui dura quarante jours. Au milieu de ces tableaux de la vie intérieure du palais, sedressent imposants, sévères, et avec toute la gravité roidede la convention religieuse, les dieux qui semblent, euxaussi, en être des hôtes familiers. Tautflt ils affectent lalorme dun gigantesque taureau ailé à tête humaine (fig. 1),ou celle dune figure dhonime ayant quatre ailes, et coilTédun bonnet sur lequel se dessinent plusieurs cornes ; tanifpl,conservant la figure humaine, ils terrassent un lion (fig. 2),ou bien, avec un corps
. L'illustration : journal universel . Assuérus aux grandsde son royaume, et qui dura quarante jours. Au milieu de ces tableaux de la vie intérieure du palais, sedressent imposants, sévères, et avec toute la gravité roidede la convention religieuse, les dieux qui semblent, euxaussi, en être des hôtes familiers. Tautflt ils affectent lalorme dun gigantesque taureau ailé à tête humaine (fig. 1),ou celle dune figure dhonime ayant quatre ailes, et coilTédun bonnet sur lequel se dessinent plusieurs cornes ; tanifpl,conservant la figure humaine, ils terrassent un lion (fig. 2),ou bien, avec un corps dhommes, une tête et des ailes dai-gle, ils ont pour attribut une pomme de pin et un panier,symbole de la fécondité à laquelle ils président. Cesdivinités,invariablement placées en dehors ou à lentrée des diversessalles, semblent garder les abords du palais, et veiller sur éjour du monarque. Les divers sujets qui lorment la collection du musée nini-vite donnent une idée parfaite de toutes les sculptures qui. Muscû de N I c — Pe sonnagc portant une ant lope revêtaient les murs du palais découvert à Kborsabad. Létatde leur conservation, bien remarquable quand on fait le 1/U LILLUSTRATION, JOURNAL UNIVERSEL compte des siècles qui auraient dû les effacer, permet de sefaire une idée très-juste, et, il faut le dire, très-surprenante,(lu degré de perfection que lart avait déjà atteint dans cestemps anciens, que nous nous étions habitués à considérercomme fabuleux, nu tout au moins barbares. Eslimons-non-i donc heureux de voir les vingt ou trentesujets différents do la galerie assyrienne représenter si di-gnement lirnsenible des admirables tableaux sculptés quipdui laiiMU faire dire, si on losait, du palais découvert àNiiiiviî, ipiil (ilait le Versailles des princes assyriens. EsUmoiis-uous licMireux encore, nous Français, dans cesiècle où il semble que tout soit connu, el que le champ desdécouvertes soit devenu stérile, de poss
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