. Anatomie et physiologie végétales à l'usage des étudiants en sciences naturelles des universités, des élèves à l'Institut agronomique, des écoles d'agriculture, etc. Plant anatomy; Plant physiology. FORMATION I)i:S CELLULES MERES 847 au contraire, chez celles l^eaucoup plus répandues oii il n"v a en tout que deux assises, l'une d'elles se résorbe, coninie l'as- sise des cellules nourricières, et c'est Tunique assise sous-épi- •lermique restante, qui se dillV-rencie en assise de dèhisccnce. Le parenchyme dont il vient d'être parlé accroît rapide- ment, déjà dans le bouton lig-. 917, «},


. Anatomie et physiologie végétales à l'usage des étudiants en sciences naturelles des universités, des élèves à l'Institut agronomique, des écoles d'agriculture, etc. Plant anatomy; Plant physiology. FORMATION I)i:S CELLULES MERES 847 au contraire, chez celles l^eaucoup plus répandues oii il n"v a en tout que deux assises, l'une d'elles se résorbe, coninie l'as- sise des cellules nourricières, et c'est Tunique assise sous-épi- •lermique restante, qui se dillV-rencie en assise de dèhisccnce. Le parenchyme dont il vient d'être parlé accroît rapide- ment, déjà dans le bouton lig-. 917, «}, h' relief des quatre émergences longitu- dinales de l'anthère. 2 Formation des cellules mères. — Pour former les microdiodes ou grains de pollen, les i-ellules de l'assise inté- rieure, dites cellules mères primordiales (fig-. 1U34. a cloisonnenl. dabord activement, de manière à constituer, au lieu de quatre lames, quatre massifs loiigiludi)iaux de cellules (fig. 403(). d), qui se distinguent très vite des cellules avoisinantes par l'épaisseur et l'aspect brillant de leurs membranes (fig. 1042, ô), par l'abondance de leur protoplasme et par l'énorme développement de leur noyau : ce sont là les cellules mères défmitives du pollen (fig. 1037). Les cloisonnements qui leur donnent naissance sont généralement achevés, (juand l'assise nourricière se différencie autoui' des ([uatre massifs. Dans certaines plantes, les cellules mères délinilixes ne conslitueni i.\{.\une simple assise; elles peuvent même se réduire à une simple file longitudinale. Dans ce dernier cas, ou bien toutes les cellules de la file sont génératrices do pollen, ce (|ui est le cas ordinaire, ou bien certaines seulement d'entre eHes en pro- duisent, les autres étant de sitnples c«dlules de parencb\ nie. Ce dernier cas (fig. 1038), le plus simple de tous, dans le(|uel les cellules mères du pollen (I, b) sont isolées, est réalisé notamment chez certaines Anonac


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