. De l'art des devises . uis grand de natpince, ç^ plus grand deVertu:le foujfre mon déclin ^Jans en eflre ahhatu^JSlj ni écarter de ma carrière :Et ce hroutUas qui nja contre moy s élevant,Bien loin d!étouffer ma lumière.,lAc donne lieu de faroifire plus grand. Te S3ô CABINET r LA Nature a plus fait pour rbyfeau de Pa-radis , quelle na fait pour tous les va fans pieds ; il vole fans ailles, poufTé de fafeule impetuofitc: $C porté du vent qui fe méfie-parmy fes plumes. Ce vol eft plus merveilleux;que celuy des Aigles. Il tient quelque chofe dumouvement des Anges, qui nont ny pieds jU
. De l'art des devises . uis grand de natpince, ç^ plus grand deVertu:le foujfre mon déclin ^Jans en eflre ahhatu^JSlj ni écarter de ma carrière :Et ce hroutUas qui nja contre moy s élevant,Bien loin d!étouffer ma lumière.,lAc donne lieu de faroifire plus grand. Te S3ô CABINET r LA Nature a plus fait pour rbyfeau de Pa-radis , quelle na fait pour tous les va fans pieds ; il vole fans ailles, poufTé de fafeule impetuofitc: $C porté du vent qui fe méfie-parmy fes plumes. Ce vol eft plus merveilleux;que celuy des Aigles. Il tient quelque chofe dumouvement des Anges, qui nont ny pieds jUyaifles y que de rimaginacion des Peintres; On ne fçauroit mieux reprefenter que parcette Figure,rélevaciondVn vray Poëte, lors>que porté de fon Génie,&: poufTé de lEnthou-liafme,.. il pafTe au deffus des routes ouvertes àîaRaifon & à lArt: àcfe fait vn nouveau che-min par des Régions, ou il ny à que de la & de lobfcurité pour les Efprits DE DEVISES. 351. k X^f^s vne Région aup calme que pure,JL^jfiAu dejjm des fentier s connus de la Na-ture , •h vay pluif loin que les regards ne vont:Du vent qui mefouUient lhaleine efl éternelle ^Efpour monter plm haut, que les Aftres ne font^le,me troHnje fous luy, tout ejfrit çf tout ai/le. Te ij S^i. CABINET LE premier VaifTcau que les Sauvages delAmérique virent aborder à leurs coftes,fut pris deux pour vn Oyfeau de Mer. Ec leurphancaifie fondée fur la vitefTedefacourre, S;Cfur le bruit &la grandeur de fcs voiles, nefloicpas fî extravagante. Vn Oyfeau de cette efpecequand il à le vent en poupe , laifTe bien loiaderrière foy les Aigles, les Vautours &c les Mi-lans. Le Soleil mefrne ne va pas plus loin queluy 3 &c la Mer qui ceint la Terre ^ n a point dePlage ou il narrive. ^^-^ Ce que lèvent eflau VaiiTeau, TEfpric Poé-tique left au Poëte. La Terre efl petite, & leCiel eft bas pour luy : fà courfê eft plus vifteque celle du Temps, & plus longue que celledes Aftrc
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