Revue de l'art chrétien . ux sujet. Je dois toutsimplement remarquer quil ne sagit point, dansce cas, dune énigme iconographique ; le tableaude Montpellier nest quun des exemplaires assezrépandus de la représentation ombrienne de la<; Madonna del Soccorzo ?% ; cest à-dire, la Viergequi délivre un enfant du démon. La compositionexprime un double moment : \\ mère (cest lafemme agenouillée) suppliant la Vierge de déli-vrer son enfant ; lenfant délivré qui seffraye àla vue du démon. Jai dit que la représentation nest pas raredans lart ombrien. Quant à ce qui concerne letableau de Montpellier on
Revue de l'art chrétien . ux sujet. Je dois toutsimplement remarquer quil ne sagit point, dansce cas, dune énigme iconographique ; le tableaude Montpellier nest quun des exemplaires assezrépandus de la représentation ombrienne de la<; Madonna del Soccorzo ?% ; cest à-dire, la Viergequi délivre un enfant du démon. La compositionexprime un double moment : \\ mère (cest lafemme agenouillée) suppliant la Vierge de déli-vrer son enfant ; lenfant délivré qui seffraye àla vue du démon. Jai dit que la représentation nest pas raredans lart ombrien. Quant à ce qui concerne letableau de Montpellier on peut ajouter quelquechose encore ; je nen connais que la reproduc-tion de la Revue de lArt chrétien, mais elle suffit;i faire reconnaître dans la peinture une œuvrede lécole de Foligno. Si javais vu le tableaujoserais probablement ajouter quil doit êtreattribué à Nicolo Alunno. Dans la collectionColonna, à Rome, il existe un tableau de Ni-colo qui rappelle celui-ci de très près. Henri REVUB DE lart CHRÉ — 3** LIVRAISON. .^*£. .^ .^ .^ :;^ ^ -.^^ ^ ^^. ^ ^^ ^ ^ -^ -^ ^ =^ ^ ^^ -^^^ ^-^ ^i^ ms^^s^ Trabauv tics Kocictcô savantes. Société nationale des Antiquaires deFrance.— Revenant daprès le BuUctiu des An-tiquaires de France sur les séances antérieures,nous insistons sur la communication faite enséance du 7 novembre par I\l. E. A. Sliickelbergau sujet du décor en plâtre quon rencontre dansdes églises carolingiennes et romanes de laSuisse^ et des spécimens récemment retrouvésdans les fouilles de Disentis. Jadis (du V au XII^ siècle) au lieu de revêtirles murs de plaques de marbre, on les recouvraitparfois de plâtre incolore ou polychrome (St-Vital de Ravenne, Cividale, Halberstadt, Ilil-desheim.) On a signalé jadis pareil enduit surune voûte à Munster ((îrisons). A Disentis, unedes plus anciennes églises du monastère deDc-sertiiia, fondé en 6\2, on a retrouvé des pla-ques de revêtement en plâtre orné
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