Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . de 1260 à 127 Fig. 448. ISABELLE DE BEAUJEU Dame de Beaujeu,par héritage en 1265. 43o HISTOIRE DE LYON chanoines sadressaient donc à un seigneur dont la puissance pou-vait braver tous les efforts des Lyonnais, du sire de la Tour et debien dautres encore. La place quil avait occupée dans leurs rangs,vingt-deux ans auparavant, éLait une recommandation, et en effetleur requête fut favorablement accueillie. Le 13 juin, Philippe de Montfort, dont la fille avait, lannée pré-cédente, épousé le fils a
Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . de 1260 à 127 Fig. 448. ISABELLE DE BEAUJEU Dame de Beaujeu,par héritage en 1265. 43o HISTOIRE DE LYON chanoines sadressaient donc à un seigneur dont la puissance pou-vait braver tous les efforts des Lyonnais, du sire de la Tour et debien dautres encore. La place quil avait occupée dans leurs rangs,vingt-deux ans auparavant, éLait une recommandation, et en effetleur requête fut favorablement accueillie. Le 13 juin, Philippe de Montfort, dont la fille avait, lannée pré-cédente, épousé le fils aîné du comte de Forez, vint, en personne,conclure avec les chanoines de Lyon un traité en vertu duquelleur ancien et illustre confrère leur assurait son secours. Entre autres clauses de cetraité, la plus curieuseest celle par laquelleles chanoines, usant deleurs droits de souve-rains contre des sujetsrévoltés, remettaient aucomte de Forez les det-tes quil pouvait avoircontractées envers lesLyonnais. A en jugerpar les 400 marcs dontil passait reconnaissancequatre ans auparavant,. fig. 449- ARMÉE ARRIVANT DEVANT UNE VILLE Daprès le manuscrit de la Bibliothèque de Lyon, n 7-ï2, du catalogue Delandine. Fac-similé par lauteur. Cette miniature est contemporaine de la révoltelyonnaise, et, quoiquelle sapplique à lattaquedune ville de la Palestine, elle représente exacte-ment les costumes du une coïncidence,qui ajoute à lexactitude de lattribution, la bannière du chef des assiégeants porte un lion et cétait le blason des Montfort (cf. p. /,5a. fig. 4-2). Il faut Ce n était pas Ull milice noter seulement que lartiste, qui navait vu sans doute que des tournois, a donné aux chevaux des caparaçons de parade qui ne se portaient pas dans les batailles. cadeau, et il venait dau-tant mieux à propos quellenaud, plus brave sol-dat que bon ménager, était criblé de dettes, à tel point que,lannée précédente, il avait dû remettre au roi ladminist
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