uvres complètes de Marmontel .. . Lui plaire est sans doute un succès, Mais le séduire est un prodige. Poursuis, fais rejaillir sur moiLa faveur dun public de ton art idolâtre :Brille, enchaîne les cœurs, et sur-tout souviens-toi A MADEMOISELLE CLAIRON. Que tu dois rendre un jour Lccouvrcnr au théâtre (i). De tes seuls attraits enchanté , Quun entant de la volupté Tinvite à voler à Cylhère;Pour moi, de tes talents admirateur austère,Je tinvite à courir à limmortalité. j ( (i) Ce présage sest accompli; et les admirateurs les plus passionnésde mademoiselle Lecouvreur, Voltaire lui-même à leur tè
uvres complètes de Marmontel .. . Lui plaire est sans doute un succès, Mais le séduire est un prodige. Poursuis, fais rejaillir sur moiLa faveur dun public de ton art idolâtre :Brille, enchaîne les cœurs, et sur-tout souviens-toi A MADEMOISELLE CLAIRON. Que tu dois rendre un jour Lccouvrcnr au théâtre (i). De tes seuls attraits enchanté , Quun entant de la volupté Tinvite à voler à Cylhère;Pour moi, de tes talents admirateur austère,Je tinvite à courir à limmortalité. j ( (i) Ce présage sest accompli; et les admirateurs les plus passionnésde mademoiselle Lecouvreur, Voltaire lui-même à leur tète, ont avouéquelle était surpassée. ;?>•> .•?•?«-<« w: l l l US. Dl NfYS, tyran <l l) E PîTS le jeune, lils du tyran DION, seigneur de la députés du peuple. PHILOXÈNE, ) DAMOCLÈS, coniident de Denvs le tyran GARDES. La scène est à Syracuse, dans la salle du conseil de Denys. Ihctltt i- // m/ ?. DENIS lefère ? Ali ! Périide !..... Je ineurs Denu le Tzran . ^{cte F- Se . JFI •%. -»/%, %.-*.-%. ».%.%,v*,%.vw %.-»/%. %.•».?%. v»^v %.-%/%-?% ^-v DENYS-LE-TYRAN TRAGEDIE. jQ/HJ* ACTE PREMIER. ««(>e»9»e«8.« SCENE , seul. Aveugle ambition, cruelle politique,Invincibles attraits dun pouvoir tyrannique,Dans quel gouffre de maux vous mavez entraîné !Des pièges de la mort sans cesse environné,Mon sommeil est affreux, mon réveil est funeste*Je me sens poursuivi par le courroux céleste;Et du sang que je verse un vengeur assiduMe montre, sur ma tête, un glaive , puisquà mes yeux le sommeil se refuse ;Et de tant dennemis dont la naine maccuse ,Voyons sur qui dabord doivent tomber mes coups. (il parcourt des yeux une liste de proscrits.}Ali! si je men croyais, je les proscrirais — Depuis long-temps sa vertu me« avec le peuple est affable et éodore. — On lentend parler avec fiertéDes l
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