. Dictionnaire de physiologie. Physiology. 870 Au niveau de l'ombilic, partie la plus étroite du cône, les vibrations du tympan ont moins damplitude; les plus étendues se produisent entre l'ombilic et le cadre tympanal. D'après Bernstein, cette diminution d'amplitude au centre coïnciderait avec une augmentation de la force de l'onde. La diminution de l'amplitude de l'onde est en effet une nécessité, car la platine de l'étrier ne saurait la subir telle. Nous verrons tout à l'heure comment la transformation de l'onde membraneuse en solidienne résout ce délicat problème de t


. Dictionnaire de physiologie. Physiology. 870 Au niveau de l'ombilic, partie la plus étroite du cône, les vibrations du tympan ont moins damplitude; les plus étendues se produisent entre l'ombilic et le cadre tympanal. D'après Bernstein, cette diminution d'amplitude au centre coïnciderait avec une augmentation de la force de l'onde. La diminution de l'amplitude de l'onde est en effet une nécessité, car la platine de l'étrier ne saurait la subir telle. Nous verrons tout à l'heure comment la transformation de l'onde membraneuse en solidienne résout ce délicat problème de transmission du mouvement vibratoire, sans lui faire perdre aucune force. Le même auteur indique que cest sur l'ombilic que l'effort vibratoire s'accumule; il a calculé que l'accroissement serait dans la proportion de 1 à 20 dans la force des vibrations. N'oublions pas que le manche du marteau en entier sert à la conduction; la force se perdrait dans cette translation aux solides. Le manche du marteau fait corps avec la membrane du tympan, dont il est comme un rayon; c'est le l"' osselet de la chaîne conduc- trice; c'est sur lui que se proj)age le mouvement vibratoire complexe qui agite le tympan; de toute la surface du cône tympanique il converge vers lui. Toutes les vibrations de la membrane sécoulent par cette ligne osseuse; c'est donc par le manche du marteau que pénè- trent les ondes dans la caisse tympanique; or, Bucu a montré, par ses expériences, que les oscillations de l'enclume sont déjà de moitié plus faibles que celles du marteau, et celles de l'étrier sont encore la moitié de celles de l'enclume. Les lois de Muller nous ont appris que les membraiies conduisent sûrement et facilement les vibrations aux corps solides, tandis que celles-ci dans leur passage de l'air aux solides sont très affaiblies. D'autre part nous savons que les vibrations aériennes se propagent sans amoindrissement aucun


Size: 1299px × 1924px
Photo credit: © Paul Fearn / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookcentury1800, bookdecade1, booksubjectphysiology, bookyear1895