Revue de l'art chrétien . artistes champenois. Peut-être pourrait-on le reconnaître aussi dans lalbâtre du musée du Louvredont il est question ci-dessus. 2. Cest-à-dire encore sur les confins de la Champagne. 3la Mit îie 3ésus-Christ. 381 sur un retable de 1536, Jésus napparaîtpas : cest un ange qui se rend auprès deMarie pour lui annoncer la Résurrection ().III. S. Matthieu, dans son Évangile,passe sous silence lapparition spéciale àMadeleine, mais il rapporte que le Christse montra aux Saintes Femmes aussitôtaprès leur visite au sépulcre, et leur com-manda dannoncer aux disciples quil les pr
Revue de l'art chrétien . artistes champenois. Peut-être pourrait-on le reconnaître aussi dans lalbâtre du musée du Louvredont il est question ci-dessus. 2. Cest-à-dire encore sur les confins de la Champagne. 3la Mit îie 3ésus-Christ. 381 sur un retable de 1536, Jésus napparaîtpas : cest un ange qui se rend auprès deMarie pour lui annoncer la Résurrection ().III. S. Matthieu, dans son Évangile,passe sous silence lapparition spéciale àMadeleine, mais il rapporte que le Christse montra aux Saintes Femmes aussitôtaprès leur visite au sépulcre, et leur com-manda dannoncer aux disciples quil les précéderait en Galilée. — De même que lesEvangé imagiers nont, en général,figuré quune seule des deux scènes et ontpresque toujours donné la préférence au« JVo/i me tangere », peut-être parce que lerécit en était plus détaillé dans le textesacré, et quil se prêtait à un développementplus pittoresque. Jean le Bouteiller, danssa clôture du chœur de Paris (), est, à notre. Fig. loi. — Clôture du chœur de Notre-Dame de Paris, par Jean le Bouteiller, vers du Christ aux trois Marie. connaissance, le seul qui ait osé, sanscraindre la monotonie, juxtaposer les deuxscènes ; il la fait avec un rare bonheur : ceJésus, dont lattitude, comme le regardexprime une bonté ineffable ; ces troisfemmes qui autour de lui et dans des posesvariées, rendent les diverses impressionsqui les agitent, sont des figures non seule-ment irréprochables au point de vue esthé- a excellemment étudié ces données icono-graphiques dans la Re^iue de TArt chrétien, année 1906,p. 112: il signale que la donnée du retable de Saint-Florentin est exactement celle dun drame breton duXVI siècle, tique, mais encore si imprégnées de la piétéde leur auteur quelles inspirent le mêmesentiment au spectateur qui les contemple(fig. loi) (). G. Sanoner,(A suivre.) Paris. 1. On remarquera que cette clôture présente d
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