Astronomie . r-taine pofition des équinoxes, accord qui a lieu pour cepays exclufîvement à tout autre ; ceft une vraie démons-tration, à moins quon ne sobftine à regarder les fym-boles tracés dans le Zodiaque, comme des figures bizarresétablies fans aucun deffein > mais comment fe pourroitt ET DES FABLES. 42i il faire que des figures jettées au hazard, de fans objet,les fruits bizarres dune imagination quii ne fe feroit propoféaucun but, euflent un fens très-naturel, & un rapportmarqué avec les époques les plus importantes du Ca-lendrier agronomique & rural dans un tel pays , & à unetelle é
Astronomie . r-taine pofition des équinoxes, accord qui a lieu pour cepays exclufîvement à tout autre ; ceft une vraie démons-tration, à moins quon ne sobftine à regarder les fym-boles tracés dans le Zodiaque, comme des figures bizarresétablies fans aucun deffein > mais comment fe pourroitt ET DES FABLES. 42i il faire que des figures jettées au hazard, de fans objet,les fruits bizarres dune imagination quii ne fe feroit propoféaucun but, euflent un fens très-naturel, & un rapportmarqué avec les époques les plus importantes du Ca-lendrier agronomique & rural dans un tel pays , & à unetelle époque, quelles donnaient un tableau fenfible delharmonie de la terre 6c des deux ? Les recherches précédentes mont conduit à lexpli-cation de plufieurs Fables anciennes qui feroient abfurdesfans cette allégorie agronomique qui perce de toute part;je vais en donner un effai, en attendant que je déve-loppe cette matière dans toute fon étendue 7 par unouvrage plus confidé ->*< -îMeC 422 ORIGINE DES CONSTELLATIONS EXPLICATION 1)£5 FABLE S, PAR LE MOYEN DE LASTRONOMIE. LAftronomïe & la Fable, nées dune fource commune,mais à des époques différentes, unies dans leur marchependant plufieurs fiecles, fe font enfuite divifées en deuxbranches, de manière à laifier ignorer aux âges fuivans lepoint de réunion ou du départ ; ce neft quen franchisantun efpace de plufieurs iiecles, que nous pourrons voirlAftronomie faire éclore de fon fein la Poéfie, qui àfon tour prête à la première fon éclat & fes grâces, &peuple lOlympe de Pieux. Ce fut-là, pour ainfi dire,le luxe de lAftronomie, & peut-être lécueil de fa gran-deur : les fictions ingénieufes plurent infiniment mieuxque les Obfervations exactes ; & le ciel phyfique fut ou*blié , ôc méconnu fous le voile brillant de lallégorie. Les Fables anciennes ne font donc autre chofe queles apparences céleftes & les phénomènes de la nature,allégorifés, ôc embel
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