. La Lecture. ossible davancer ! On resteL. Les parents, les amis ont le temps de causer, de se renseigner, deonner quelque argent pour le long voyage. Certes, ils pressententi captivité pénible et malheureuse, mais ils sen consolent, puisqueL balle, lobus ou les privations nont pas pris leurs enfants. Maisù vont-iS?... Per-onne ne leait ! Nim-orte, onécrira souent pourdissiper3uteinquié-Lide. Dail-eurs, ilseviendrontientôt, car3ut le mon-e croit la)aix pro-haine aprèsine reddi-ion aussiixtraordi-aire beauévisageres attitudeslixpectantes,lîne vis paslia incro, nijersonne de l


. La Lecture. ossible davancer ! On resteL. Les parents, les amis ont le temps de causer, de se renseigner, deonner quelque argent pour le long voyage. Certes, ils pressententi captivité pénible et malheureuse, mais ils sen consolent, puisqueL balle, lobus ou les privations nont pas pris leurs enfants. Maisù vont-iS?... Per-onne ne leait ! Nim-orte, onécrira souent pourdissiper3uteinquié-Lide. Dail-eurs, ilseviendrontientôt, car3ut le mon-e croit la)aix pro-haine aprèsine reddi-ion aussiixtraordi-aire beauévisageres attitudeslixpectantes,lîne vis paslia incro, nijersonne de lia connaissance. Jeus peur, bien quen une telle agglomérationiamaine, il lût diflicile de tomber juste sur le visage vivement3siré. lùifin une voix de femme mappelle ; cest une amie de maimille. Elle a retrouvé son iils et mapporte des nouvelles,loujours souffrante, ma mère na pu venir. Japprends ses tour-ents, sa maladie, ses efforts pour se rendre chaque jour à la gare N. L. - 58 VIII. — \0. ,>:-*^ Il iiu frappa plusieurs fois sur IV-paule. I 146 LA LECTURE ILLUSTRÉE \()ir si je suis parmi les prisonniers, les blessés transportés eoichoniin de fer. Elle y passait des journées enti6res, rc^Mrdanttoujours, interrogeant vainement, et prenant sur place une lép:èrenourriture pour ne pas (piitter son poste dobser\ation. Dautresfemmes étaient là, très nombreuses, espérant toujours, puis ren-trant désolées devant labsence prolongée de lêtre cher. Cependant,elles ne se lassaient pas ; elles persistaient dans leur entêtementde mère à vouloir compter sur le hasard. Et le lendemain, ellesreprenaient leur place habituelle dans lattente dune journéemeilleure. Je fus soulagé, heureux, car maintenant, ma mère se rétabliraitsans doute plus vite en apprenant que jexistais encore, quellerecevrait bientôt une longue lettre de moi, à notre premier séjour. Notre conversation ne put durer longtemps ; il fallut repartirsous la pression brutale des Prussie


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