. Paris à table . brilla dun éclat tout à fait particulier h notre époque, etsur lequel le regard de lobservateur se pose avec complai-sance. 8 PARIS A TABLE. Nos lions aïeux faisaient rondement quatre repas, et conti- mac qui donne les plus belles espérances. Paris na conserveque deux repas : le déjeuner et le diner. Pour toute la population parisienne, le diner est laffaire laplus intéressante de la journée ; cest par lui que nous devonscommencer ce voyage autour de la table. Quelque nombreuses que paraissent les variétés du dinerparisien, nous pensons quelles peuvent être, relativement aux


. Paris à table . brilla dun éclat tout à fait particulier h notre époque, etsur lequel le regard de lobservateur se pose avec complai-sance. 8 PARIS A TABLE. Nos lions aïeux faisaient rondement quatre repas, et conti- mac qui donne les plus belles espérances. Paris na conserveque deux repas : le déjeuner et le diner. Pour toute la population parisienne, le diner est laffaire laplus intéressante de la journée ; cest par lui que nous devonscommencer ce voyage autour de la table. Quelque nombreuses que paraissent les variétés du dinerparisien, nous pensons quelles peuvent être, relativement auxindividus, ramenées à deux divisions principales : les gens quidînent, et ceux qui ne dînent pas. Parlons dabord de ce quon est convenu dappeler les beauxdîners, nous arriverons ensuite aux bons dîners ; puis nousparcourrons les cercles inférieurs jusquaux régions doulou-reuses. Aujourdhui, le dîner royal na plus de mystères pour leplus grand nombre ; les relations avec la royauté ont été si. l||«»T NiAUtSK. feu VIVREET NO» nuaient dans la vie les coutumesde lenfance : il en était dumoins ainsi dans la plupart desprovinces. Quelques pays ontencore conservé le déjeuner, ledîner, le goûter et le èrement, on a cité avecbeaucoup de louanges un jeuneprince de Danemark, qui pou-vait, dans un même jour, dou-bler et même tripler ces quatrerepas; cest un auguste esto- PARIS A TABLE. 51 fréquentes, que les palais sont comme des maisons de verre. Ily avait autrefois un luxe qui, par sa nature ample, superbe etmajestueuse, appartenait au faste souverain. Les conditions decette magnificence étaient telles, que la richesse dispensait dugoût et de la grâce ; trop souvent la pesanteur envahissaittout, et ne laissait plus de place à Fart et à la beauté. Les tablesroyales fléchissaient sous le poids des ornements. Il nen est plus ainsi; sans rejeter une splendeur qui leurest propre, elles recherchent et adoptent tout ce que lart et letrava


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