Manuel des accouchements et des maladies des femmes grosses et accouchées : contenant les soins à donner aux nouveaux-nés . tuées versle bord adhérent de lovaire ( M. Négrier, W. Jones). En se dé-veloppant, plusieurs savancent vers le bord, libre quelles nattei-gnent quà la puberté. M. Gendrin na pu les apercevoir que verslâge de 10 ans. Suivant ces observateurs, la présence des vé-sicules ovariennes est liée dune manière aussi essentielle a lamenstruation quà la conception , et à chaque époque menstruelleune vésicule se déchire, puis se cicatrise. Lorsque la menstrua-tion a cessé définitiveme
Manuel des accouchements et des maladies des femmes grosses et accouchées : contenant les soins à donner aux nouveaux-nés . tuées versle bord adhérent de lovaire ( M. Négrier, W. Jones). En se dé-veloppant, plusieurs savancent vers le bord, libre quelles nattei-gnent quà la puberté. M. Gendrin na pu les apercevoir que verslâge de 10 ans. Suivant ces observateurs, la présence des vé-sicules ovariennes est liée dune manière aussi essentielle a lamenstruation quà la conception , et à chaque époque menstruelleune vésicule se déchire, puis se cicatrise. Lorsque la menstrua-tion a cessé définitivement, les vésicules ont disparu ou sont re-venues à létat rudimentaire de lenfance. Nous compléteronslexposition de ces recherches curieuses à larticle conçoit maintenant pourquoi on rencontre si souvent destraces de cicatrice (corps jaune) sur des femmes qui nont jamaiseu denfant. Les capsules ovariennes sont pleines dun liquide clair, unpeu visqueux , coagulable par la chaleur, dans lequel le micro-scope fait voir dvs granulations rondes , et ça et là des gouttelettes Fig. dhuile. On y a trouvé de leau , de lalbumine , de la gélatine etdu phosphate de soude (John). Cest à une époque encore peu 9 \ TRAITÉ DOBSTÉTRIQUE. éloignée quon a pu constater avant la fécondation la présencedun œuf véritable dans ce liquide d<i lovaire des mammifè Prévost et Dumas sont les premiersqui lont aperçu, maiscest Baër qui a dissipé tous les doutes à cet égard. ( voy. Fécon-dation.) 2. Trompes utérines (de Fallopk). —Conduits excréteurs desovaires, les trompes établissent la communication entre lesovaires et lutérus et servent à conduire le principe fécondant dedehors en dedans et lœuf de dedans en dehors. Placées dans lé-paisseur du bord supérieur du ligament large , flottantes en quel-que sorte dans lexcavation pelvienne entre les ovaires qui sonten arrière et les ligaments ronds qui sont en avant, elles
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