Revue de l'art chrétien . lagneau. Si lon adoptait lopinion de Marangoni, il faudraitdonc en conclure que son usage parmi les chrétiens est plus ancien quonne le pense communément (M. Mais, selon nous, elle est plus grande encoreà raison du type traditionnel du Christ que cette pierre nous offre dans ungrand état de pureté, que ne semblerait pas comporter dailleurs lexécu-tion plutôt grossière quhabile de lensemble du monument. Il est permis de croire que ce même type se montrait également sur lesdeux verres de Buanarotti et de Boldetti ; les attitudes y sont les mêmes,et celui des deux person


Revue de l'art chrétien . lagneau. Si lon adoptait lopinion de Marangoni, il faudraitdonc en conclure que son usage parmi les chrétiens est plus ancien quonne le pense communément (M. Mais, selon nous, elle est plus grande encoreà raison du type traditionnel du Christ que cette pierre nous offre dans ungrand état de pureté, que ne semblerait pas comporter dailleurs lexécu-tion plutôt grossière quhabile de lensemble du monument. Il est permis de croire que ce même type se montrait également sur lesdeux verres de Buanarotti et de Boldetti ; les attitudes y sont les mêmes,et celui des deux personnages secondaires qui, dans ces verres, conservesa tète, offre les mêmes traits que nous lui voyons ici ; ces traits sont ceuxqui, depuis le ive siècle, ont été à peu près constamment attribués à saintPaul, tandis que lautre personnage y rappelle non moins ceux qui ont étéattribués à saint Pierre. Il reçoit le rouleau déployé et porte une croixfleuronnée; lun et lautre ont encore les pieds vee , daprès Mara Nous retrouvons nos deux monticules, mais presque confondus lun aveclautre. Trois des quatre fleuves découlent du monticule de lagneau ; le qua-trième sort sur le côté , circonstance toute fortuite et sans importance, pen-sons-nous. Lagneau , outre le nimbe, a encore la tète surmontée dunecroix ; les brebis sortant des deux cités sont au nombre complet de douze; (1) Nous navons pas attaché dimportance au même point de vue au nimbe qui ceint la tètedu phénix dans le verre de Buanarotti, parce que les païens eux-mêmes lentouraient de rayons.— Ciamp. Vet. mon. PI. xxxvi. Fis?, tt. 298 A HT CHHKTIEN PRIMITIF. nous avons deux palmiers, mais point de phénix. ; il est remplaeé par uneétoile attachée au palmier de droite par une sorte de pédoneule, comme sielle en était une fleur. Nous observerons que la planche de Buanarotti offre aussi la figure dunesorte détoile dont il ne parle pas dans son texte. Marangoni reconnaît les


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