. Gazette des beaux-arts . i deMarie de Médicis, dont il existe plusieurs exemplaires. A ce moment, lacouleur du maître est chaleureuse, sa main bien portante. Au printemps de 1632, Van Dyck part pour Londres, où lattendaientde très grands succès et des salaires intermittents. Charles I le créechevalier, il lui alloue une pension annuelle de 200 livres et il met laplus mauvaise grâce du monde à lui en faire payer les termes é pauvres rois du xvir siècle sont, au point de vue de la comptabilité,des personnages navrants ! On a envie de leur faire laumône, quand onles voit si mélancolique


. Gazette des beaux-arts . i deMarie de Médicis, dont il existe plusieurs exemplaires. A ce moment, lacouleur du maître est chaleureuse, sa main bien portante. Au printemps de 1632, Van Dyck part pour Londres, où lattendaientde très grands succès et des salaires intermittents. Charles I le créechevalier, il lui alloue une pension annuelle de 200 livres et il met laplus mauvaise grâce du monde à lui en faire payer les termes é pauvres rois du xvir siècle sont, au point de vue de la comptabilité,des personnages navrants ! On a envie de leur faire laumône, quand onles voit si mélancoliques devant le gouffre de leur caisse vide. On connaîtle sinistre papier retrouvé par Hookham Carpcnter. Vers 1638, Van Dyckftiit remettre à Charles r une note des sommes qui lui sont dues, etcelui-ci biffe dun trait de plume certains articles et réduit les autres demoitié. Pour le grand portrait du Uoi à la chasse, — cest ladmirabletableau du Salon carré, — Van Dyck demandait 200 livres; on lui alloue. ^ i a _ XXIll. — 2* PÉRIODE. 65 5U GAZETTE DES BEAUX-ARTS. 100 livres seulement. Dans ce rôle déconome, Charles I pastiche paranticipation le Malade imaginaire revisant le compte de M. Fleurant. Et cependant Van Dyck menait à Londres un assez grand train. Ilavait six chevaux et un nombreux domestique. Il trouvait auprès desgens de la Cour des générosités qui corrigeaient la ladrerie royale. Il tra-vaillait beaucoup, se faisant dailleurs aider par de braves élèves quilavait initiés aux mystères dune collaboration rapide; et, lui, linfatigabledépensier, qui songeait toujours au luxe de son maître et à sa grande vieéclatante, il parvenait à senrégimenter dans larmée des peintres capita-listes. Un fait curieux a été révélé par M. Alphonse Wauters, dans sonHistoire des environs de Bruxelles. Le 29 mars 163/i, Van Dyck achèteune rente de 125 florins du Rhin, hypothéquée sur la terre de Steen, qui,lannée suivante, allait devenir la pro


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