Gazette des beaux-arts . et du Japon, dont MM. AlfredMarne, Blot, de Marolles et Schaffers possédaient de nombreux et souventremarquables spécimens.; nous avons dû négliger également de nom-breux objets dits détagère, comme les éventails, les boîtes, les bijoux,quelques porcelaines de Sèvres ou de Saxe. Enfin la bibliothèque touran-gelle de M. Taschereau échappe à la compétence de la Gazette des Beaux-Arts, et surtout à la nôtre. Cependant nous espérons en avoir assez ditpour montrer limportance de cette exposition. Dailleurs, les Tourangeaux eux-mêmes se chargent den conserver lesouvenir dans


Gazette des beaux-arts . et du Japon, dont MM. AlfredMarne, Blot, de Marolles et Schaffers possédaient de nombreux et souventremarquables spécimens.; nous avons dû négliger également de nom-breux objets dits détagère, comme les éventails, les boîtes, les bijoux,quelques porcelaines de Sèvres ou de Saxe. Enfin la bibliothèque touran-gelle de M. Taschereau échappe à la compétence de la Gazette des Beaux-Arts, et surtout à la nôtre. Cependant nous espérons en avoir assez ditpour montrer limportance de cette exposition. Dailleurs, les Tourangeaux eux-mêmes se chargent den conserver lesouvenir dans une publication dont le texte, confié à M. Léon Palustre,secrétaire de la Commission dorganisation, sortira des presses deMM. Mame et sera accompagné dun grand nombre de reproductions pho-toglyptiques des principales œuvres exposées, tirées avec un soin dontnous avons pu nous rendre compte par M. Biaise, un très-habile photo-graphe de Tours. Peu de villes auront aussi bien fait. ALFRED LES GRANDES COLLECTIONS ÉTRANGÈRES*. II. M. JOHN W. WILSON. ES portraits sont lune des richesses lesplus précieuses de la collection Wilson,surtout dans le compartiment né, par exemple, une curiosité de hautgoût, dautant plus attachante que la pein-ture, indépendamment de son mérite, offrelattrait dune sorte dénigme. Cest unportrait de femme, la Jeune Femme àréveii/ail, peint sur panneau, grandeurnature et presque en pied; un Cuyp, unBenjamin Cuyp. Pourquoi Benjamin ? Pour-quoi pas Albert? Il est certain quAlbert est infiniment plus célèbre, etque le Claude hollandais, non moins habile à peindre le portrait que lepaysage, les animaux ou la nature morte, neût éprouvé aucun embar-ras à prendre la ressemblance de cette jeune femme, pour peu quellelen eût prié. Aussi nest-il pas étonnant que dans la galerie Pereire, oùla dame avait élu domicile avant de se donner à M. Wilson, ce beaumorceau de peinture ait été attribué au


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