L'urologie et les médecins urologues dans la médecine ancienne : Gilles de Corbeil ; sa vie, ses oeuvres, son poème des urine . Corbeil avait encore unreprésentant dans Davach de la Rivière, qui publia, il est vrai,la première édition de son Miroir des urines en 1G90, maisdont une troisième édition parut en 1722. Si lon songe que ceDavach de la Rivière était un médecin authentique et, quiplus est, le médecin ordinaire du Prince de Coudé, on serabien obligé de convenir que luroscopie navait pas encore ditson dernier mot. La-t-elle dit de nos jours? (1) Rouelle le jeune, Observations sur lurine


L'urologie et les médecins urologues dans la médecine ancienne : Gilles de Corbeil ; sa vie, ses oeuvres, son poème des urine . Corbeil avait encore unreprésentant dans Davach de la Rivière, qui publia, il est vrai,la première édition de son Miroir des urines en 1G90, maisdont une troisième édition parut en 1722. Si lon songe que ceDavach de la Rivière était un médecin authentique et, quiplus est, le médecin ordinaire du Prince de Coudé, on serabien obligé de convenir que luroscopie navait pas encore ditson dernier mot. La-t-elle dit de nos jours? (1) Rouelle le jeune, Observations sur lurine humaine et sur celle de vache etde cheval (Journ. de mé nov. 1773). Scheele, Opuscula chimica et physica,2 vol. in 8\ Lips. 1788-89. Fourgkoy et Vauquelin, Mémoire pour servir à lhis-toire naturelle et médicale de lurine humaine (Mém. de lInstitut nationalan VII, T. IV, p. 313). Berzélius, Analyse de lurine {Ann. de chini., T. LXXXIX,d. 22). XII La Pharmacopée urinaire le baume ou essence durine. — les collyres a base d urine. —propriétés de lurine des animaux. — les songes relatifs étude que nous venons de faire des doctrinesurologiques, dans la Médecine ancienne, ne seraitpas complète si nous ny ajoutions un dernierchapitre sur la pharmacopée urinaire. Cest quenefïet lurine ne servait pas seulement à découvrirles maladies ; elle servait aussi à les guérir. En voici quel-ques exemples, choisis à dessein, parmi les plus curieux. Tout le inonde sait en quelle particulière estime Mme deSévigné tenait lessence ou esprit durine ; voici ce quelle écri-vait à sa fille le 13 juin 1685, à propos de ce remède qui luiavait été, parait-il, infidèle ce jour-là : Pour des vapeurs, ma chère enfant, je pris huit gouttes dessence du-rine et, contre lordinaire, elle mempêcha de dormir toute la nuit : maisjai été bien aise de reprendre de lestime pour cette essence, je nen ai paseu besoin depuis. Quétait-ce donc que ce merveill


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