Choix de chansons : A commencer de celles du Comte de Champagne, Roi de Navarre, jusque & compris celles de quelques poëtes vivans .. . habite un champêtre féjouryEt jai pris ma Mie au Village ;Je la vois comme au premier joutQuAmour forma notre ménage. Le fafte a bien un grand attrait iMais attrait quemporte lufage ;La fimplicité qui nous plaî plaira toujours davantage. G ii -^^2 CHOIX DE UaAï ôc les paroles de cette Chanfon font du feuGrand Prieur. Au milieu de cette variété de goûts quiTentraînoient quelquefois tous enfemble , Se qui contri-buoient avec fes diilraftions & les grâces


Choix de chansons : A commencer de celles du Comte de Champagne, Roi de Navarre, jusque & compris celles de quelques poëtes vivans .. . habite un champêtre féjouryEt jai pris ma Mie au Village ;Je la vois comme au premier joutQuAmour forma notre ménage. Le fafte a bien un grand attrait iMais attrait quemporte lufage ;La fimplicité qui nous plaî plaira toujours davantage. G ii -^^2 CHOIX DE UaAï ôc les paroles de cette Chanfon font du feuGrand Prieur. Au milieu de cette variété de goûts quiTentraînoient quelquefois tous enfemble , Se qui contri-buoient avec fes diilraftions & les grâces de fon efprirà le rendre fort aimable, celui de la retraite avoit quel-quefois fon tour. Dans un de ces momens il avoit louéune petite maifon, efpèce de cabane , fur les bords deik Marne ; fon projet étoit létude de lHiiloire natu-relle y ÔC il avoit commencé par le règne animal. Ilsétoit formé une baffecour remplie de Quadrupèdes &dOifeaux, tous de la plus grande beauté. Il les nour-riffoit de fa main ; Se cette baffecour il Pappelloit faMie : voilà le fujet de cette Chanfon qui eft fimpU CHANSONS. y? rîf^ (^ «Y^ ?Y^ «Y^ CHANSON. J\ Utrefois un Temple étoit i La fête en eft paffée ;Chaque Amant y récitoit Sa plus douce penfée, 0Si ce Temple fe rouvroit •» Pour ce tant doux myftèrejQue de fois on entendroit> Jadore La Vallière ! On nous a envoyé cette Chanfon fans nom dauteur *nous avons été bien aifes de remployer : nous recher-chons avec zèle les ouvrages qui renferment des élogesmérités. Le ficelé eft inondé décrits qui ne tendent quàdégrader; il eft jufte que les gens qui aiment mieux ap-plaudir que dédaigner, trouvent des occafions de vers fuivans nous ont été adrefles avec cette ï^4 C H O I X D Ë Chanfoft ; nous les employons par les motifs que lloudyenons dexpofer. Voà vient que ce lieu champêtreNe nous plaît que faiblement ?Il ejl vrai qu^il ejl charmant,Mais Boufîers * j pourrait


Size: 1977px × 1263px
Photo credit: © The Reading Room / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookcentur, bookpublisheraparissn, booksubjectsongs, bookyear1760