Histoire des Soeurs de Sainte-Anne : les premiers cinquante ans, 1850-1900 . ¨rede Marie, le modeste Institut dont nous racontons lhistoireavait marqué la confiance quil avait en elle, et, du même coup,il est permis de le croire, il sétait constitué au ciel une puissanteprotectrice. Sainte Anne veillait sur ses filles. La nouvellesupérieure. Mère Marie-Angèle, directement et immédiate-ment choisie, ainsi que nous lavons dit, pa,r Mgr Bourget lui-même, le 30 août 1854, fit reprendre bientôt à la communautésa vie normale, un moment troublée, semble-t-il. Mère Marie-Angèle navait q


Histoire des Soeurs de Sainte-Anne : les premiers cinquante ans, 1850-1900 . ¨rede Marie, le modeste Institut dont nous racontons lhistoireavait marqué la confiance quil avait en elle, et, du même coup,il est permis de le croire, il sétait constitué au ciel une puissanteprotectrice. Sainte Anne veillait sur ses filles. La nouvellesupérieure. Mère Marie-Angèle, directement et immédiate-ment choisie, ainsi que nous lavons dit, pa,r Mgr Bourget lui-même, le 30 août 1854, fit reprendre bientôt à la communautésa vie normale, un moment troublée, semble-t-il. Mère Marie-Angèle navait que 26 ans. Née à Vaudreuille 9 février 1828, Angèle Gauthier avait grandi et sétait forti-fiée au clair soleil de la campagne. Son père avait nom PascalGauthier, et sa mère, Marie-Charles Cholette. Heureusementformée aux solides vertus chrétiennes à ce sain et pur foyer dunebonne famille canadienne, la jeune Angèle entrait au noviciatde Vaudreuil le 16 novembre 1849. à 21 ans. Après deux ansde préparation fervente, elle faisait profession, sous le nom de i. Mère Marie-Angèle LES SÅURS DE SAINTE-ANNE 75 SÅur Marie-Angèle, le 17 novembre 1851. Par conséquent, ilny avait pas encore trois ans accomplis quelle était professe,quand elle devint supérieure le 30 août 1854. De taille assez élevée, de figure agréable et toujours sourian-te, douce, humble et modeste par tempérament, elle sattendaitsans doute moins que personne à assumer la haute charge quelobéissance lui imposait. Sestimant la dernière dans la mai-son bénie où Dieu lavait appelée, elle redoutait plus que touteautre le fardeau des responsabilités. Mais il fallait bien sin-cliner. Ma fille, lui écrivait Mgr Bourget en septembre1854, ayez confiance en la bonne sainte Anne. . On peut toutavec du temps et de la patience. Consultez votre père direc-teur et suivez en tout ses avis, sans dire que vous


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