. Le Monde moderne. ngée , derrière eux, les regarde; des I cris dencouragement par- tent : ■. Nous comptons surtoi, Hugues 1 — Sois habileet éloquent. Pierre. Courage,courage 1 » Puis, soudain, un grandsilence. Tous les regards sedirigent vers la porte du palais quivient de souvrir. Chacun se dresse surla pointe des pieds, les enfants montentsur les épaules de leur père. lne nouvelle fanfare : cest le roi quientre, accompagné de sa mère : genti-ment, il sourit à la fouie qui lacclame;lise dirige vers un fauteuil placé sur ledevant de lestrade. Blanche de Castillese met à côté de lui. Derrière
. Le Monde moderne. ngée , derrière eux, les regarde; des I cris dencouragement par- tent : ■. Nous comptons surtoi, Hugues 1 — Sois habileet éloquent. Pierre. Courage,courage 1 » Puis, soudain, un grandsilence. Tous les regards sedirigent vers la porte du palais quivient de souvrir. Chacun se dresse surla pointe des pieds, les enfants montentsur les épaules de leur père. lne nouvelle fanfare : cest le roi quientre, accompagné de sa mère : genti-ment, il sourit à la fouie qui lacclame;lise dirige vers un fauteuil placé sur ledevant de lestrade. Blanche de Castillese met à côté de lui. Derrière elle, onpeut remarquer un dominicain quisemble attaché à ses pas. Un héraut vient et, sur lordre du roi,déclare le tournoi poétique ouvert. Lejeune Louis IX se lève alors,et,se tour-nant vers sa mère, il lui débite dunevoix claire : — Madame, \ous êtes la présidentede ce tournoi en la gaie science, veuillezprendre le siège dhonneur. Ici je neveux être que spectateur. TOrnNol lOKTIUlK. Miulimie Hlaiiclie .-^ii(te comnience. ])oèles se présenteiil tliiiisordre de leur arrivée à Paris,ri le héraut crie à haute voixeurs noms; plus de trente déjàont élé entendus; un seul reste:ces( celui que nous avons vuarriver le matin même [lar laporte Baudoyer. — Hugues de Provins ! crie le héraut,(^est alors que le moine, placé der- lière la réfjente, lui dit tout bas : — C est lui, madame I l2t,eii même temps, une certaine émo-tion réunie la loule des seif^neurs. Desexclamations senlre-ehoipienl : — (Irand Dieu, cpiil lui ressemble I — Cest lui. — Il ndserail. lu homme darmes esl ol)lij;é dim-poser silence. I-e poêle cliiiula. Il racoida quilhrûlail dun profond amoni, mais quecet amour même causait son malheur. >le chante, disait-il. mais mon cccni-pleure! » Il une Icllc émotion élrei-gnail sa \oix qn Un Miilail (pic ce nétaitpoint là le sim|ile jcii dun poêle, maislexpiession dune proloiidr passion. Ilse lut. Les s
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