Aymeris : roman . nt combien il serait redevable à cestoïque épicurien, qui discourait encore aimablement au crépuscule deson dernier jour de douleur ici-bas. Le poète Malhaud et M. Vinton, en se retirant le soir, recom-mandèrent à Florette quelle leur envoyât, ainsi quà Georges, un télé-gramme, si les choses tournaient mal, la nuit suivante. Ils ne devaient plus retourner dans lappartement de leur ami,car ils apprirent, le matin même de la cérémonie, et par hasard, le jouret lheure des funérailles. Au cimetière du Montparnasse, où était lerendez-vous, ils se rencontrèrent avec


Aymeris : roman . nt combien il serait redevable à cestoïque épicurien, qui discourait encore aimablement au crépuscule deson dernier jour de douleur ici-bas. Le poète Malhaud et M. Vinton, en se retirant le soir, recom-mandèrent à Florette quelle leur envoyât, ainsi quà Georges, un télé-gramme, si les choses tournaient mal, la nuit suivante. Ils ne devaient plus retourner dans lappartement de leur ami,car ils apprirent, le matin même de la cérémonie, et par hasard, le jouret lheure des funérailles. Au cimetière du Montparnasse, où était lerendez-vous, ils se rencontrèrent avec Florette, M. Lachertier, Blondelet les concierges de Léon. Florette eut des convulsions, une crise dhys-térie. La famille nétait pas présente aux obsèques. Quelques dames,très voilées, rôdèrent parmi les tombeaux, comme autant de veuvesanonymes dun Don Juan. De retour à lhôtel, Georges sentit quil avait pris froid en ête nue, le corbillard. Son cÅur était crispé. Quoi donc encore le 286. retenait à Paris ? Passant en revue les maisons où il pouvait aller, ilnen trouva pas deux en lesquelles il se sentirait à laise, où il lui semblaquil pût jamais reprendre même un vague commerce social. â Essayons de lAngleterre ! me dit-il. Je me dois à mon fils; jelinstallerai là -bas et réglerai les rapports de la mère et de lenfant, pourlavenir. Une photographie de James, prise au village par un ambulant,avait convaincu Georges Aymeris dune ressemblance avec un portraitde lui-même à lâge de trois ans, dans le jardin de Passy. Darius ne lacontestait pas ; je la trouvais frappante, quoique je disse le contraire. Au moment de prendre une nouvelle direction, dangoissants pro-blèmes se posaient à mon ami. On ne subit pas le régime auquel il avaitdû se plier, pour, dun coup, acquérir lautorité quimplique lusage delindépendance; il sempêtrerait dans des piège


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