Le pape ; La pitié suprême ; Religions et religion ; L'âne . LES ROIS ENTRENT LES ROIS. Salut, pape. Nous sommesLes tout-puissants, les rois, les maîtres. LE PAPE. Salut, hommes. LES ROIS. Prêtre, nous sommes rois. POÉSIE. — XIV. 10 LE PAPE. LE PAPE. Pourquoi? LES PAPE. Rois à jamais. Et Dieu? LES ROIS. Tu sais quil est sur terre des sommets. LE PAPE. De la hauteur de Dieu je ne vois quune plaine. LES ROIS. Nous sommes grands, vainqueurs, forts. LE PAPE. Tout est lombre humaine. LES ROIS. Nous sommes les élus. LE PAPE. Lhomme à lhomme est égal. LES ROIS. Nous sommes ce que sont lIloreb


Le pape ; La pitié suprême ; Religions et religion ; L'âne . LES ROIS ENTRENT LES ROIS. Salut, pape. Nous sommesLes tout-puissants, les rois, les maîtres. LE PAPE. Salut, hommes. LES ROIS. Prêtre, nous sommes rois. POÉSIE. — XIV. 10 LE PAPE. LE PAPE. Pourquoi? LES PAPE. Rois à jamais. Et Dieu? LES ROIS. Tu sais quil est sur terre des sommets. LE PAPE. De la hauteur de Dieu je ne vois quune plaine. LES ROIS. Nous sommes grands, vainqueurs, forts. LE PAPE. Tout est lombre humaine. LES ROIS. Nous sommes les élus. LE PAPE. Lhomme à lhomme est égal. LES ROIS. Nous sommes ce que sont lIloreb et le Galgal,Ce quest le Sinaï par-dessus les campagnes ;Nous sommes une chaîne auguste de montagnes ;Nous sommes lhorizon par Dieu même construit. LES ROIS ENTRENT. n LE PAPE. Les monts ont au Iront laube et les rois ont la na pas fait les rois. LES H oIs. Nes-tu pas roi loi-mème? LE PAPE. Moi! régner! non! LES ROIS. Alors, quest-ce que tu fais? LE PAPE. LE PAPE SUR LE SEUIL DU VATICAN Je parle à la Cité, je parle à lUnivers. Lcoulez, ô vivants de tant dombre couverts, Quégara si longtemps limposture servile. Le sceptre est vain, le trône est noir, la pourpre est vile. Qui que vous soyez, fils du Père, écoutez tous. Il nest sous le grand ciel impénétrable et doux Quune pourpre, lamour; quun trône, linnocence. 14 LE lAPE. Ijiiubc et lol)scurc iiiiil soiil dans riioiniiiu en présence Comme deux eomhallanls |)rèls à sentre-tuer; Le prêtre est un pilote; il doit shabituer A la lumière atin que son âme soil blanche; Tout veut croître au grand jour, lhomme, la fleur, la branche, La pensée; il est temps <]ue laurore ait raison; El Dieu ne nous a pas conlié sa maison, La justice, pour vivre eu dehors delle, et faire Grantlir lombre et tourner à contre-sens la sphère. Je suis comme vous tous, aveugle, ô mes amis ! Jignore lhomme, Dieu, le monde; cl lon ma mis Trois couronnes au front, autant que dignorances. Celui quo


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