L'illustration : journal universel . nergique, lins-tinct du grand style et desgrands effets. Lautre affec-tionne plus particulièrementle genre léger et gracieux. Savoix est brillante et flexible ;elle a de lélégance, du charmeet beaucoup dagilité. Celanétonnera personne si nousajoutons quelle est élève demadame Damoreau et quellea obtenu, lan passé, le pre-mier prix de chant au Conser-vatoire. Quant à madame Sabatier,sa réputation est établie, et ilne nous reste plus quà consta-ter ses succès. Son chant nap-partient à aucune école; rien,dans son exécution , ne sentlétude ni le travail; mais s


L'illustration : journal universel . nergique, lins-tinct du grand style et desgrands effets. Lautre affec-tionne plus particulièrementle genre léger et gracieux. Savoix est brillante et flexible ;elle a de lélégance, du charmeet beaucoup dagilité. Celanétonnera personne si nousajoutons quelle est élève demadame Damoreau et quellea obtenu, lan passé, le pre-mier prix de chant au Conser-vatoire. Quant à madame Sabatier,sa réputation est établie, et ilne nous reste plus quà consta-ter ses succès. Son chant nap-partient à aucune école; rien,dans son exécution , ne sentlétude ni le travail; mais savoix est juste, facile, fraîche etbien timbrée, sa prononciationtrès nette, sa diction fine etpiquante, sa figure très jolie,et tout cela forme lensemble le plus agréable du monde. Madame Sabatier est lélève de lanature, et il ny a pas de cantatrice à qui sapplique mieuxle vers célèbre dOrosmane: Lart nest pas fait pour toi, tu nen as pas ùnousérrivons, le théâtre impérial italien de. (Maria Padilla, opéra représente, sur le théâtre de Versailles. Quatrième acte, scène dernière Saint-Pétersbourg a terminé sa brillante saison. Les der-nières représentations ont été magnifiques. Jamais la sallenavait été plusremplie, jamais le public nésest montré plus satisfait que le soir du bénéficede madame P. Viardot. Lajeunebénéficiaire avait composé son speclaclede la premièrereprésentation de don PasquaU et d u 2 acte de la Sonnanbu-la Saluée à son entrée en scè-ne par des applaudissementsqui nont pas duré moins dunquart dheure, madame Viar-dot a justifié cet accueil en-thousiaste; son triomphe a étécomplet. « Toutes les descrip-tions et tous les éloges, nousécrit notre correspondant, nepeuvent pas dépasser la vérité.Pour mon compte, je n ai ja-maisentendu de pareilles accla-mations dans un théâtre. » Trois jours après cettesoirée mémorable, le 25 fé-vrier, le comte Mathieu Wiel-korski a inaugur


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