. Oeuvres, dédiées à le duc d'Orléans. nfans. O la péfànte Croix , Dit Monfieur delà Martiniere ,( Car le nom de Martin étoit cru de trois doigts ; ) Quel fardeau que des Domeftiques !ParefTeux, ne craignant ni menaces, ni coups ,Voleurs, traîtres, menteurs, & médifans iniques,Ilrmangent notre pain & fe mocquent de nous. Ah ! dit le Père de famille ,Parlez-moi des Enfins ; voilà le vrai chngrin. L I V R E V. $Gf Ils ne valent tous rien , autant garçon que fille ,Lune ell une coquette , & lautre un libertin. Nul refpeâ , nulle obéïflance ;yiousnous tuons pour eux , point de reconnoil^T


. Oeuvres, dédiées à le duc d'Orléans. nfans. O la péfànte Croix , Dit Monfieur delà Martiniere ,( Car le nom de Martin étoit cru de trois doigts ; ) Quel fardeau que des Domeftiques !ParefTeux, ne craignant ni menaces, ni coups ,Voleurs, traîtres, menteurs, & médifans iniques,Ilrmangent notre pain & fe mocquent de nous. Ah ! dit le Père de famille ,Parlez-moi des Enfins ; voilà le vrai chngrin. L I V R E V. $Gf Ils ne valent tous rien , autant garçon que fille ,Lune ell une coquette , & lautre un libertin. Nul refpeâ , nulle obéïflance ;yiousnous tuons pour eux , point de reconnoil^ mourra-t-il ? ils attendent linAant;Et retrouvent alors débaraiïes dautant. Ces gens eulTent mieux fait peut êtreDe naccufer que lHomme, & non point lc5 Etats: Il neft bon Valet ni bon Maître ,Bon Père, ni bon Fils ; mauvais dans tous les cas ;Jlfuit lapaflion , lintérêt ,1e caprice ;Ne laiffe à la Raifon aucune autorité s^tlemblable à lui-même en (a diverfîté,Csà toujours égale injuûice». (FuVRES DE M. DE LA MoTTE , LE CHASSEUR ET LES XVIIL J^/rmi les /nimaux lEléphant eft un Sage*IHçait X hilofopher, penfer profondé doute-t-oR l Voici le témoignageDe Ton profond certain Marchaml dy voire ^Four amafîer de ces os précieuxSen alloit avant la nuit noireSe mettre à TafFut dans les lieuxOù les Eléphans venoient à 5 dun arbre élevé notre Chaffeur lançoitSans relâche fïéche fur flèche :Quelquune entre autres faifoit brèche ^Et quelque Eléphant tré le jour éloignoit la troupe Eléphantine,Lhomme héritoit des dents du fur ce gain que rouloit fa cuifine ;Et chaque foir il tentoit même fois donc quil attendoit fa proye,Grand nombre dEléphans de loin fè firent objet fut dabord fa joye ;Bien-tot ce fut Ton défe( une clameur tonnanteTout ce peuple coloffe accourut à lArcher > L î V R E V. 3-îI Etivironne Ton arbre , où


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